L’Etat algérien a déployé tous les moyens humains et matériels pour que les Jeux Méditerranéens retrouvent leur splendeur dès la prochaine édition qu’abritera Oran lors de l’été 2021, a indiqué mardi le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderraouf Bernaoui.
«Une enveloppe de 600 millions d’euros a été mobilisée par l’Etat algérien pour la réalisation de nouvelles infrastructures sportives et la réhabilitation d’autres, ainsi que l’organisation des Jeux Méditerranéens que va abriter Oran en 2021», a révélé M. Bernaoui dans un point de presse tenu en marge sa visite aux chantiers du complexe sportif de Bir El-Djir (Est d’Oran) en cours de réalisation. «Tout le monde sait que les Jeux Méditerranéens ont perdu relativement de leur aura, mais notre défi, en tant qu’Algériens est que la prochaine édition d’Oran sera une occasion pour relancer cette manifestation sportive et la réhabiliter», a déclaré le ministre, rassurant au passage que l’Algérie sera bel et bien au rendez-vous pour honorer ses engagements dans ce registre pris devant le Conseil international des Jeux Méditerranéens qui lui a confié l’organisation de la 19e édition il y a quelques années.
«La réalité du terrain est là pour démontrer que nous sommes en train de réaliser quelque chose de très grand en prévision des jeux, n’en déplaise à certains qui tentent de remettre en cause nos capacités à organiser cet évènement sportif», a-t-il enchaîné.
S’exprimant sur l’évolution des travaux que connaissent les différents chantiers du complexe olympique, qui accuse un énorme retard dans sa livraison vu que sa première pierre a été posée en 2008, il s’est dit confiant quant à la réception de cette importante infrastructure dans les nouveaux délais fixés. «Je n’ai pas envie de revenir sur les raisons ayant causé tout ce retard, car nous préférons nous tourner vers l’avenir. Et là, je suis persuadé que le stade de football de 40.000 places sera livré en mars prochain. Le football algérien a tant besoin de cette infrastructure, vu le manque enregistré dans ce registre.
Ce stade, en plus de ceux de Tizi Ouzou, Baraki et Douéra (Alger), seront une fierté pour le sport-roi dans le pays», s’est-il réjoui. Au début de sa visite aux chantiers du complexe sportif d’Oran, M. Bernaoui a suivi un exposé de la part des responsables exécutifs concernés au sujet de l’évolution des travaux au niveau du complexe, ainsi que d’autres chantiers ouverts liés à l’aménagement des abords de ce site. Selon les explications données par le maître d’ouvrage, en l’occurrence, la direction locale des équipements publics, quelques problèmes financiers persistent encore et qui sont à l’origine du retard accusé dans l’achèvement des travaux du stade de football. Des problèmes qui devront être réglés prochainement, a assuré le ministre. Il a encore rappelé les «mesures efficaces prises dernièrement par le Premier ministre, Noureddine Bedoui, pour lever tous les obstacles entravant la bonne marche des travaux au niveau du complexe sportif d’Oran en prévision des Jeux Méditerranéens». Concernant la deuxième tranche du complexe, à savoir la réalisation d’une salle omnisport de 6.000 places et un centre nautique de trois bassins dont deux olympiques et un troisième semi-olympique, le ministre a été rassuré par les concernés quant au bon rythme des travaux que connait le premier équipement, contrairement au second qui accuse un retard estimé à trois mois. à ce propos, M. Bernaoui a insisté pour que toutes les mesures soient prises afin justement de rattraper ce retard et permettre par là même que ces deux infrastructures complémentaires du complexe sportif soient livrées en juin 2020. Le ministre s’est rendu par la suite au village olympique situé à proximité du complexe sportif où il s’est également enquis de l’évolution des travaux de cet équipement de taille qui accueillera plus de 4 000 athlètes et leurs accompagnateurs pendant le rendez-vous méditerranéen qu’abritera Oran du 25 juin au 5 juillet 2021. Cette cité résidentielle, qui sera dotée par d’autres équipements récréatifs, devrait être réceptionnée avant la fin de l’année 2020, selon les prévisions des responsables concernés.