Le ministre de l’Industrie pharmaceutique Lotfi Benbahmed a annoncé que son secteur a mis en place de nouvelles procédures pour fournir des médicaments et fixer leurs prix afin d’éviter la surfacturation.
Lors de l’ouverture hier de la 16ème édition du Salon international de la pharmacie « SIPHAL 2022 », au Pavillon central du Palais des expositions-Alger, le ministre a souligné que son secteur travaillait à la mise en place de nouvelles mesures de détermination des prix pour réduire les cas de monopole, et afin de suivre le développement de la numérisation des programmes d’importation de matières premières, dans le but d’établir une base de données visant à évaluer la nouvelle valeur ajoutée et à détecter la surfacturation. Précisant que ses services veillent sur la réduction de la facture des importations et à couvrir le marché national avec la production locale, sans atteindre au patient et assurer l’approvisionnement continu en matériel pharmaceutique, en particulier les médicaments essentiels. Également Benbahmed a révélé l’élaboration d’un guide national des règles de bonnes pratiques de fabrication des produits pharmaceutiques, qui vise selon lui à assurer un niveau de gestion de qualité tout en respectant les normes internationales.
En outre, le même responsable a fait savoir qu’un observatoire national a également été mis en place pour surveiller et fournir les produits pharmaceutiques, ce dernier explique le ministre « comprend tous les acteurs du secteur, dans le but d’un système de vigilance stratégique pour éviter de tomber dans une raréfaction des stocks ». D’autre part, les bases réglementaires coordonnées pour l’importation de produits pharmaceutiques et de fournitures médicales ont été établies dans le but de réduire le volume des importations, et le limiter aux médicaments de base qui ne sont pas produits localement, dont la production est déficiente et ne couvre pas le besoin national. Concernant les priorités du secteur, le ministre a ajouté promouvoir l’autosuffisance et couvrir 70% des besoins nationaux en 2022, notant qu’en 2021, il a été traité
1 333 médicaments locaux. À cet égard, Benbahmed a souligné que son secteur ambitionne à améliorer l’industrie pharmaceutique dans tous ses domaines, et ce dans le cadre du processus du président de la République. Dans un contexte différent, le même membre du Gouvernement a expliqué que les défis auxquels l’Algérie est confrontée sont grands, ce qui a nécessité une large réponse des entreprises pharmaceutiques et des pharmaciens afin de surmonter la crise mondiale du coronavirus. Ajoutant dans ce registre « nous avons réalisé une révolution industrielle qui a ressuscité l’industrie pharmaceutique locale et augmenté les capacités de production nationales à plus de 3 fois », commençant poursuit le ministre par la production des masques, des dispositifs de dépistage de corona et la production de 800 000 litres d’oxygène par jour, ainsi que la production du vaccin Coronavac dans le complexe Saidal dans les délais impartis.
Sarah Oub.