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Industrie automobile, l’accélération

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Le salon de réception du ministre de l’Industrie, Ali Aoun, ne désemplit pas. Les dirigeants des marques automobiles, qui préparent leur entrée en production, défilent les uns après les autres. Les derniers en date, les responsables de « Hyundai-Algérie » ont été reçus, lundi dernier, par le ministre. Ils lui ont présenté leur projet qui « prendra en compte, dès le départ, la création d’une ligne de construction de carrosseries et d’une ligne de peinture automobile. Trois modèles de voitures touristiques de la marque Hyundai seront produits également, en plus de deux types de véhicules utilitaires, voire même des véhicules électriques », précise le communiqué du ministère. Juste avant, c’était les responsables de la marque chinoise « Chery » qui étaient chez Aoun. Le ministre a été ferme. Il a mis l’accent sur « l’impérative accélération de la réalisation du projet…et de l’entrée en service de l’usine dans les plus brefs délais ». Auparavant, les responsables de cette marque avaient assuré que leur projet sera lancé « au maximum au mois d’octobre (de cette année NDLR), avec une capacité de production de 50.000 véhicules/an, qui sera atteinte progressivement ». Quelques jours avant, les responsables de « Fiat-Algérie » étaient venus présenter au ministre « la situation actuelle de l’usine et de suivre les derniers développements en matière de fabrication automobile…(notamment) la mise en œuvre des accords conclus avec les fournisseurs afin d’augmenter le taux d’intégration qui atteindra plus de 35% d’ici 2026 ». Rappelons que le groupe Stellantis avait mis en service le 11 décembre 2023 l’usine automobile de la marque « Fiat » dans la zone industrielle de Tafraoui (Oran) avec une capacité de production initiale de 60.000 véhicules par an, appelée à atteindre 90.000 véhicules à partir de 2028. Dans le même temps les responsables de la marque chinoise « Jetour » ont annoncé que leur « première voiture sortira de l’usine de Bordj Bou Arréridj, en décembre 2025 ». Les responsables de la marque chinoise « JAC », qui ont installé leur usine dans la wilaya de Aïn Témouchent, ont également été reçus par Aoun. Dans leur exposé, ils ont fait ressortir que leur production se fera « avec un taux d’intégration supérieur à 30% et une capacité totale estimée à 100.000 voitures/an en pleine exploitation, dont 40% seront destinés à l’exportation » est-il mentionné sur le communiqué de notre ministère. Les sous-traitants ne sont pas en reste. Le ministère les accompagne dans tous les secteurs a déclaré Aoun avant d’ajouter que pour l’industrie automobile, ceux-ci sont concernés par « les composants-produits constitués de siège, de câblage, tapis d’étanchéité, joints d’étanchéité, pièces en plastique, pneumatiques, pièces en caoutchouc, batteries, peinture et solvants, vitrage, sellerie, fuseaux de câbles et pièces usinées ». C’est une véritable industrie de l’automobile qui se met en place dans notre pays. Avec ses sous-traitants et son transfert de technologies !
Zouhir Mebarki

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