Le service de renseignement extérieur russe (SVR) a annoncé, hier, que «selon les informations disponibles, l’opération des forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk a été préparée avec la participation des agences de sécurité des États-Unis, de Grande-Bretagne et de Pologne» a-t-il précisé, rapporte le média Izvestia.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Pologne ont entraîné , selon la même source « les unités qui ont franchi la frontière au début du mois », indiquant que « des unités ukrainiennes ayant traversé la frontière le 6 août avaient suivi un entraînement au Royaume-Uni et en Allemagne ». Poursuivant la même source a fait savoir que « les conseillers militaires des pays de l’OTAN aident à la coordination des unités d’invasion et à l’utilisation des armes occidentales par les Ukrainiens», ajoutant que l’Alliance militaire atlantique (OTAN) « avait fourni à Kiev des données satellitaires sur les mouvements des troupes russes » et que «la plus grande incursion de Kiev sur le territoire russe, s’est faite avec 12 000 hommes » selon le général russe Apti Alaudinov dans ses déclarations à Rossia. Mercredi dernier, cette incursion de Kiev
« ayant débuté le 6 août, parvenant à occuper le village de Soudja (5 000 habitants avant le conflit) », l’armée russe a indiqué que « plus de 3 500 d’entre eux ont été éliminés » et selon le dernier bilan de la Défense russe, « Kiev a perdu le 20 août (Mardi NDLR) jusqu’à 350 soldats et 25 véhicules blindés dans la région » précise la même source. Sur les militaires de Kiev entraînés en Grande-Bretagne , le dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky a affirmé, pour rappel dimanche dernier, que « Kiev avait l’intention d’établir une zone tampon» sur le sol russe ». Les propos du SVR corroborent des révélations, du Times britannique, dans son édition de vendredi dernier, rapportant que « des militaires ukrainiens, un mois avant d’être envoyés à Koursk avaient été envoyés en Angleterre ». Le principal objectif de l’entraînement était de mener des attaques sur des immeubles de grande hauteur. Les soldats ukrainiens ont par ailleurs « largement utilisé à Koursk des armes fournies par l’Occident », notamment, rapportent des médias russes et étrangers « des véhicules blindés Stryker de fabrication américaine et Marder de fabrication allemande, comme l’ont attesté les images des captures et destruction par les forces russes ». La situation militaire a pris un nouveau tournant avec l’invasion ukrainienne de la région de Koursk, alors que les troupes russes maintiennent leur pression, notamment dans le Donbass. Moscou, qui disait jusque-là être ouvert aux négociations avec Kiev, a annoncé « écarter des pourparlers à ce stade»
R. I.
