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INCIDENCE DE LA FERMETURE DES MARCHÉS À BESTIAUX POUR CAUSE D’ÉPIDÉMIES : Le prix des viandes rouges en folie

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La décision de fermer les marchés à bestiaux, pour une durée d’un mois en raison de l’épidémie de fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants, a impliqué une hausse considérable des prix des viandes rouges. Une hausse qui risque de perdurer puisque le vaccin permettant de stopper le virus responsable du décès de plus de 2000 têtes ovines, n’est toujours pas disponible. Les deux maladies qui se sont abattues ces dernières semaines sur le cheptel ovin ne sont pas restées sans conséquences. En plus des pertes qu’ont subi et continuent à subir les éleveurs, les consommateurs se retrouvent obligés de se rabattre sur les viandes blanches, tant les prix des viandes rouges ont été revus à la hausse. Il a été, en effet, constaté une augmentation de près de 400 DA le kilogramme pour les viandes ovine et bovine. Même le prix du poulet n’a pas été épargné, puisque celui-ci est passé en quelques jours de 240 DA à 300 DA le kg. Cette hausse risque de se poursuivre, toutefois, si les marchés à bestiaux au niveau national restent fermés et les deux maladies non éradiquées. Il convient de rappeler qu’a ce propos les vaccins contre la fièvre aphteuse ne sont toujours pas disponibles puisque les résultats des échantillons envoyés dans des laboratoires internationaux ne sont pas encore connus. C’est du moins ce qu’avait affirmé le ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouazgui, qui avait précisé que la commande des vaccins se fera en fonction des résultats des analyses au cours de ce mois de janvier. En ce qui concerne l’indemnisation, il a indiqué que dans de tels désastres, il y a une indemnisation à des degrés différents selon l’âge du bétail. « Quand les services vétérinaires constatent une perte, l’État soutiendra les éleveurs », avait-il affirmé. Bouazghi a également fait savoir qu’il a été procédé à l’installation d’une commission de vigilance, de veille et de suivi au niveau du ministère depuis la propagation de ces deux épidémies, et elle œuvre à tout moment et sans relâche en cette matière à travers la prise de mesures préventives à exécuter sur le terrain. Cette commission œuvre également dans toutes les wilayas et les directions des services agricoles aux côtés des inspections vétérinaires existantes actuellement sur le terrain et ce en vue d’accompagner les éleveurs et de prendre les mesures préventives adéquates notamment la vaccination du bétail, a précisé le ministre. Pour ce qui est du volet prévention, Bouazghi a affirmé que son secteur tant au niveau central que local avait pris les mesures nécessaires en vue de lutter contre la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants ayant touché ces derniers jours le bétail dans plusieurs wilayas. De son côté, le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Hachemi Kaddour Karim avait rassuré les éleveurs et leur a fait part du soutien constant de l’État, précisant que le ministère a ordonné l’accélération de l’achat du vaccin des petits ruminants disponible auprès de tous les laboratoires, alors que celui de la fièvre aphteuse est disponible auprès des laboratoires internationaux spécialisés.
A. N. C.

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