Disposant d’un effectif pléthorique, la direction du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO) est sérieusement affectée par le coronavirus, au point où elle trouve toutes les peines du monde pour honorer ses engagements envers ses employés. Pis encore, on laisse entendre que cet organisme est tout simplement au bord de la faillite.
Le déroulement à huis clos des rencontres de la Ligue 1 et de l’équipe nationale, ainsi que des clubs algérois engagés dans les compétitions africaines, à savoir le MCA et le CRB, l’OCO voit sa situation financière, qui n’était déjà pas au beau fixe avant l’apparition de la crise sanitaire, se dégrader de plus en plus
Après avoir consacré tout un budget pour les travaux de rénovation des vestiaires du stade du 5 Juillet afin de le rendre conforme aux normes de la FIFA et de la CAF, tout en réparant entièrement sa pelouse, la direction de l’OCO est en train de puiser dans ses réserves pour assurer le paiement des derniers salaires de ses employés. D’autant plus qu’elle a récemment épongé toutes ses dettes d’environ 6 milliards de centimes. Ne pouvant plus supporter une absence totale de revenus, surtout avec la fermeture de sa piscine olympique et sa salle des fêtes qui généraient une rentrée d’argent non négligeable, son directeur général Mohamed Bakhti craint la faillite de son entreprise, lui qui a réussi jusque-là à maintenir sa trésorerie à flot. Dans ce contexte, un soutien financier des pouvoirs publics serait accueilli avec soulagement, même si la survie de l’OCO dépendra en grande partie de l’autorisation d’accueillir du public pour les rencontres de la Ligue 1. A cet effet, la direction de l’OCO pense qu’à travers la mise en place d’une jauge, même faible, elle parviendra à sauver un tant soit peu, les recettes. Ce qui lui permettra de continuer à assurer les salaires de ses employés et certaines charges. Sachant que Sonelgaz a procédé dernièrement à la coupure de l’électricité de ses locaux pour factures impayées…
Hakim S.
