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ILS REFUSENT DE SUBIR LE DIKTAT ET LA MACHINE DE GUERRE DES FORCES SIONISTES À GHAZA : Les Palestiniens tiennent à leur terre !

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Sous le déluge de feu des forces d’occupation israélienne qui ont poursuivi, hier, pour la deuxième semaine consécutive leur bombardement contre la bande de Ghaza, un peuple rompu au sacrifice, résiste, s’accroche à la vie, tient à sa terre sacrée, dans la douleur certes, mais, aussi, dans la dignité.

Un peuple qui malgré tout refuse de partir ailleurs comme souhaité par l’occupant sioniste, rejetant ainsi la soumission sous toutes ses formes. Hier encore, l’État sioniste a lancé un appel à la population de l’enclave pour se diriger vers la partie sud de la bande. Le peuple palestinien refuse de partir et poursuit sa lutte pour la libération de ses territoires. Alors que les forces israéliennes demandent son évacuation avant de procéder à son bombardement, les équipes médicales de l’hôpital Al-Awda de Jabalia au nord de la bande de Ghaza, refusent d’évacuer les lieux en dépit de la menace israélienne, a annoncé le directeur de cet Hopital, Ahmed Muhanna, cité par l’agence turque Anadolu : « Hier, j’ai reçu un appel de l’armée israélienne demandant d’évacuer l’hôpital de Ghaza en Palestine, mais ce n’est pas possible ». Il a ajouté : « Certains patients ont été évacués, mais il y a des patients qui ne peuvent pas être transférés en raison de la gravité de leur état de santé», assurant que «le personnel médical est composé de 35 médecins et personnel de soutien, et qu’ils sont déterminés à rester et à fournir des services aux patients ».

Expulsion des habitants de Ghaza : Un crime de guerre
L’invitation israélienne de faire évacuer Ghaza a été également rejetée par plusieurs organisations régionales et internationales. Dans ce cadre, le secrétariat général de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) a exprimé son refus ferme et sa condamnation des appels israéliens de déplacer le peuple palestinien et les tentatives de l’occupation le transférer la crise humanitaire exacerbée par l’occupation israélienne aux pays voisins. Cette organisation de pays musulmans a dénoncé également l’interdiction par Israël d’entrer les fournitures médicales, et les besoins fondamentaux à la bande de Ghaza, soulignant que c’est une punition collective et une violation du droit international, tout en appelant de nouveau la communauté international à intervenir immédiatement et prendre des mesures sérieuses, afin de mettre fin à toute forme d’agression israélienne contre le peuple palestinien, affirmant la nécessité de fournir des couloirs humanitaires pour la bande de Ghaza.  La Ligue arabe a appelé, de son côté, dans un message adressé par son secrétaire général, Ahmed Aboul Gheït au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à intervenir pour empêcher l’entité sioniste d’expulser les habitants de Ghaza, qualifiant la mesure de « crime de guerre ». Le SG de l’organisation panarabe,, a demandé ainsi, à Guterres « d’exercer tout son poids politique et moral » pour empêcher « un nouveau crime de guerre » que l’entité sioniste envisage de commettre, dans le cadre de sa campagne « sanglante » et « honteuse » contre la bande de Ghaza, en exigeant que tous les habitants du nord de l’enclave palestinienne se déplacent vers le sud du territoire « sous 24 heures ». Il a souligné que « ce nouveau crime a dépassé toutes les limites raisonnables et qu’il entraînera des souffrances illimitées pour nos frères palestiniens de la bande de Ghaza ». Il a souligné que cette demande « représente une violation flagrante de l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève, qui interdit à la puissance occupante de transférer de force des populations, ou d’expulser toute personne protégée dans le territoire occupé ». Le chef de la Ligue arabe a assuré que ce que fait l’occupation est « un acte de vengeance hideux en utilisant brutalement la force militaire pour punir les civils et les résidents de la bande de Ghaza ». La Confédération palestinienne d’Amérique latine et des Caraïbes appelle « COPLAK », a endossé l’entière responsabilité au gouvernement de l’occupant, de ce qui se déroule dans les territoires palestiniens et des répercussions de cette agression criminelle contre la bande de Ghaza, et la situation catastrophique des civils palestiniens induite par les bombardements violents et la coupure de l’eau et de l’électricité.

Environ 50 000 parturientes sans assistance médicale
Privé de l’eau, de l’électricité et du carburant, la situation humanitaire et sanitaire dans l’enclave de Ghaza est de plus en plus intenable. Selon l’Organisation des Nations unies pour la santé reproductive et la population (UNFPA), environ 50 000 femmes enceintes ne peuvent bénéficier des services essentiels à Ghaza en raison de l’agression sioniste car ne pouvant atteindre les centres de santé ou les agents de santé, les hôpitaux et les centres cliniques sont la cible de missiles israéliens. Selon l’agence onusienne, « environ 5 500 femmes enceintes devraient accoucher le mois prochain, ce qui équivaut à 166 enfants chaque jour, des naissances qui auront lieu sans accès non seulement aux services de santé, mais aussi à l’eau potable », alors que les agents de santé ne sont pas en mesure de se rendre au travail en raison des attaques israéliennes. L’UNFPA se prépare à fournir des secours et à livrer des médicaments aux hôpitaux ainsi que des services d’hygiène pour les demandeurs d’asile dans les refuges gérés par l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

L’Onu avertit contre l’insécurité alimentaire
Face à cette situation critique, les Nations unies ont mis en garde, hier, contre l’insécurité alimentaire et les quantités d’eau, l’absence d’abri et du suivi médical pour des dizaines et de milliers de citoyens déplacés de Ghaza, en raison des bombardements israéliens violents. Dans un communiqué publié par l’agence de presse allemande, le Bureau des Nations unies pour la coordination de l’aide humanitaire (OCHA) a rappelé que des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées hier de la ville de Ghaza et du nord de la bande de Ghaza après avoir été averties par l’armée d’occupation de la nécessité d’évacuer leurs maisons, notant qu’avant l’avertissement israélien, plus de
400 000 Palestiniens ont été déplacés de force au sud de la bande, en raison de la poursuite des bombardements. En outre, la panne d’électricité a entraîné la fermeture de la seule centrale électrique de Ghaza, après l’épuisement des réserves de carburant, a ajouté le communiqué, avertissant les autorités israéliennes de cibler la centrale si elle tentait de reprendre ses opérations, assurant que toutes les agences humanitaires et leurs travailleurs font face aux restrictions de fournir de l’aide humanitaire aux citoyens. Selon Marc Garlasco, expert des questions militaires de l’organisation néerlandaise PAX for Peace et ancien enquêteur des Nations unies sur les crimes de guerre en Libye, Israël a largué plus de bombes contre Ghaza en une semaine que ce qui a été largué en une année par les américains en Afghanistan dans une zone beaucoup plus petite et beaucoup plus densément peuplée.

Plus de 1000 bâtiments détruits
Après une semaine d’agression israélienne ciblée sur la bande, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies a déjà recensé plus de 1 300 bâtiments touchés dans la bande de Ghaza, dont 5 544 logements complètement détruits, tandis qu’environ 3 750 autres logements ont été gravement endommagés au point de ne plus être habitables alors que les équipes médicales sont confrontées à de grandes difficultés dans les opérations d’évacuation en raison d’un nouveau raid lancé dans les environs de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, coïncidant avec l’arrivée d’autres corps de martyrs. « Les hôpitaux de Ghaza ne supportent plus de recevoir davantage de martyrs compte tenu des conditions sanitaires catastrophiques », indique l’instance onusienne. Après les treize prisonniers incluant des étrangers tués précédemment dans cinq endroits de la bande de Ghaza ciblés par des avions de combat israéliens, 9 autres, dont 4 étrangers ont péri également au cours des dernières 24 heures dans des bombardements israéliens, selon un communiqué du Mouvement palestinien de résistance, Hamas. Tué vendredi alors qu’il exerçait son travail après une attaque lancée par l’occupation israélienne contre une voiture de journalistes dans la ville d’Alma al-Shaâb, au sud du Liban, le martyr Abdallah a été enterré dans le cimetière de sa ville de Khiam, dans le sud du pays, une ville adjacente à la Palestine occupée, accompagné des chants de « Mort à Israël ».

Près de 2000 martyrs dont 724 enfants
Rien que pour la matinée d’hier, les hôpitaux de Ghaza ont annoncé le massacre de 315 civils palestiniens, y compris 90 enfants et 107 femmes, ainsi que 1788 blessés, lors de bombardements israéliens persistants.  L’hopital Al-Aqsa situé au centre de Ghaza dont les bombardements à sa proximité  ne se sont jamais arrêtés depuis l’agression sioniste contre cette enclave, a accueilli une dizaine de corps d’enfants  palestiniens tombés en martyrs sous les bombardements israéliens. Un autre enfant de 15 ans a été également tué dans la ville de Tulkarem en Cisjordanie occupée, a rapporté samedi l’agence de presse Wafa. Des avions de guerre israéliens mènent une série de raids aériens agressifs dans toute la bande de Ghaza, le nord, le sud et le milieu de la bande, ciblant les maisons des citoyens, les hôpitaux et les tours résidentiels. Dans la bande de Ghaza, le bilan des martyrs s’alourdit à 1900 victimes, y compris 614 enfants et 370 femmes, ainsi que 7696 blessés. En Cisjordanie occupée, le nombre des martyrs a augmenté à 51 victimes, dont des enfants et plus de 950 blessés.
B.O.

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