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ILS PRÉPARENT LEUR 15EME SOMMET EN AFRIQUE DU SUD : Les BRICS au centre de l’actualité mondiale

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Les cinq pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) dominent l’actualité internationale. La réunion, les 1er et 2 juin, de leurs ministres des Affaires étrangères au Cap, en Afrique  du Sud, en préparation du 15e sommet des BRICS qui se tiendra à Johannesburg, dans la deuxième quinzaine du mois d’août prochain, a été suivie attentivement aussi bien par les médias, que par les observateurs et dirigeants politiques dans le monde. Cela se comprend : le groupe des BRICS dont l’Afrique du Sud a assumé la présidence le 1er janvier 2023, succédant à la Chine, représente une population totale de 3,21 milliards, ce qui représente environ 42 % de la population mondiale, occupe 26,7 % de la superficie terrestre mondiale et contribue à environ 31,5 % de la production mondiale totale. Beaucoup de pays montrent de l’intérêt pour rejoindre cette organisation et, peut-être, pour mettre en place des stratégies de coopération politique. De hauts diplomates des pays BRICS ont confirmé jeudi lors de pourparlers en Afrique du Sud que le groupe était ouvert à de nouveaux membres, alors qu’il cherche à se faire entendre sur la scène internationale. Parmi ces pays figurent l’Iran et l’Arabie saoudite, qui ont soumis des demandes formelles d’adhésion, et l’Algérie, qui a exprimé son désir plus tôt, selon les mots du président Abdelmadjid Tebboune, qui a souhaité que l’année 2023 soit couronnée par l’entrée de l’Algérie dans le groupe des BRICS. Les BRICS seraient le centre d’attraction du monde multipolaire, a déclaré le chef adjoint de la diplomatie russe, Sergueï Riabkov, aux médias russes. Ils « avancent et font preuve de leur force et pertinence », a-t-il affirmé lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS en Afrique du Sud. « Tous les pays qui ont envoyé leurs experts [à cette réunion] réalisent bien que c’est l’une des principales plateformes à permettre d’assurer leurs intérêts nationaux et leur souveraineté », a indiqué M.Riabkov. De plus, tous les pays membres des BRICS sont déjà « souverains et indépendants », a-t-il ajouté. Le magazine américain « Newsweek » a sans doute raison de confirmer que la croissance du bloc « BRICS » accélère le déclin de l’influence mondiale des États-Unis. Le magazine a souligné que le groupe économique BRICS en pleine expansion reçoit plus de demandes que jamais, à un moment où les États-Unis luttent pour maintenir leur influence dans le Sud, ce qui indique un changement croissant du système économique international. Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que l’ordre mondial unipolaire appartenait au passé. Il a indiqué que l’agenda interne du groupe comprend principalement « des moyens d’élargir le bloc », soulignant l’importance de coordonner les efforts sur toutes les questions. Il a également ajouté que la déclaration conjointe sur les résultats de la réunion avait été convenue, espérant qu’elle « apporterait une bonne contribution » à la déclaration qui sera publiée par les dirigeants du « quintet » en août au sommet de Johannesburg. La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a précisé, lors de l’accueil de la réunion, que le thème du sommet est « Les BRICS et l’Afrique : un partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ».  « Nous nous concentrons sur les possibilités susceptibles de renforcer et de transformer les systèmes de gouvernance mondiale et nous envisagerons des solutions pour une reprise économique mondiale durable et inclusive », a-t-elle déclaré. « Notre réunion doit envoyer un message fort que le monde est multipolaire, qu’il se rééquilibre et que les anciennes méthodes ne peuvent pas gérer les nouvelles situations », a déclaré, de son côté, le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar lors d’un discours d’ouverture. « Nous sommes un symbole de changement et nous devons agir en conséquence », a-t-il ajouté.
M’hamed Rebah    

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