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IL N’EST PAS ÉLU AU COMITÉ EXÉCUTIF DE LA CAF : Djahid Zefizef ou l’humiliation de trop

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Si l’actuel président de la Fédération algérienne de football est de notoriété un familier des coulisses de la maison, force est de constater qu’il n’a pas suffisamment les épaules larges pour siéger à la table des décideurs de la CAF. Un échec de trop !

En course pour obtenir un siège au sein du Comité exécutif de la Confédération africaine de football, le président de la FAF, Djahid Zefizef, a essuyé un cuisant échec devant le Libyen -moins connu au bataillon- Abdelhakim Al Shelmani. Le représentant algérien a été humilié (15 voix seulement obtenues) par son rival élu avec 38 voix comme représentant de la zone UNAF (Afrique du Nord) à l’exécutif de la CAF pour la période 2023-2027. À souligner que les autres nouveaux membres du Comité exécutif de la CAF sont Maître Augustin Senghor (UFOA A), Pierre Mouguengui (UNIFAC), Guy AAkpovy (UFOA B), Walter Nyamilandu (COSAFA) et Mutassim Gafa (CECAFA). C’est une véritable raclée pour Djahid Zefizef. S’il est loin d’avoir la carrure du redoutable Mohamed Raouraoua- un vrai homme d’influence et de réseaux et le seul Algérien à avoir intégré (en 2009) ce poste stratégique au sein de l’instance du football africain- Zefizef n’a même pas fait mieux qu’Amar Bahloul. Ce dernier avait, en effet, été battu par ce même libyen par 29 contre 21. Zefizef a échoué de faire partie de l’exécutif de la CAF. Ce n’est pas seulement un échec à mettre à son actif. Mais, c’est le football algérien qui vient de rater l’occasion de mettre toutes les chances de son côté pour peser sur le cours du sport Roi dans le continent. Voire même au-delà, Zefizef a fait perdre à l’Algérie un des outils de son soft power en Afrique- le football comme sport- ce continent sur lequel notre pays a pourtant réussi un retour sur tous les plans, ou presque à l’exception du … football.
Zefizef n’a pas été à la hauteur de son pays qui a réussi avec brio à organiser les compétitions du CHAN-2022 et de la CAN U17. Car, il n’a pas su fructifier et capitaliser ces exploits arrachés haut la main par notre pays et dont le président de la CAF, Patrice Motsepe, lui-même, a été témoin de cette réussite, lui qui a séjourné en Algérie deux fois durant. Cet échec, s’il n’est pas une surprise en soi, viendra confirmer si besoin est qu’il représente le seul résultat que les Algériens peuvent attendre pour celui qui était « parrainé » par l’ancien patron de la maison, Kheireddine Zetchi et l’actuel entraîneur national Djamel Belmadi. C’est cela le résultat d’un homme qu’on prétend être de coulisses ? Que nenni !
Contrairement à ce qu’on lui attribue, Djahid Zefizef n’est ni un homme de coulisses et encore moins un lobbyiste comme l’était un certain Raouraoua. Et ce n’est pas jeter des fleurs à cet homme d’influence reconnu comme tel par l’opinion sportive nationale. C’est peu dire sur celui qui connaissait, en vrai, les arcanes de la CAF et qui ne tremblait pas devant « le Blatter africain », Issa hayatou qui avait, pourtant, dirigé d’une main de fer l’instance du football africain.
En tout état de cause, dans cette série d’échecs aux compétitions africaines qui ne se comptaient pas sur les doigts d’une main et auxquelles nous a habitué le successeur de Charaf Eddine Amara, seule une solution est à même de sauver l’honneur du football national. Que Zefizef remette sa démission !
Farid Guellil

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