Accueil ACTUALITÉ IL DOMINE LE MARCHE AFRICAIN : Le gaz algérien fait florès

IL DOMINE LE MARCHE AFRICAIN : Le gaz algérien fait florès

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Selon un rapport de la Chambre africaine de l’énergie, cité par Sputnik, dans un contexte de diminution de l’utilisation des combustibles fossiles à l’échelle mondiale, l’Algérie est sur le point de dominer, de 2023 à 2027, avec deux autres pays, le Nigeria et l’Égypte, le marché africain du gaz naturel. Selon les prévisions de cette institution, l’approvisionnement en gaz naturel de l’Afrique sera de 25,5 milliards de pieds cubes par jour en 2023, ce qui constitue une augmentation de 1% par rapport à 2022. La même source indique que l’Algérie devrait connaître une croissance de 10 Gpi3/j en 2023 à 11 Gpi3/j d’ici 2027. L’Égypte devrait rester stable à 6,25 Gpi3/j et le Nigeria devrait fluctuer légèrement entre 4,5 et 5,5 Gpi3/j. Le mois dernier, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach avait annoncé la livraison de la première cargaison commerciale de GNL au nouveau terminal de regazéification flottant de Piombino (Italie). « Dans le cadre du renforcement de ses exportations gazières, Sonatrach a livré à Eni en date du 7 juillet 2023 une cargaison de GNL de 90 millions mètres cubes de gaz au nouveau terminal de regazéification flottant de Piombino en Italie », a précisé la compagnie. Cette cargaison, chargée au niveau du complexe de liquéfaction GL3Z-Bethioua en Algérie, a été livrée par un méthanier détenu par la filiale HYPROC, a ajouté le communiqué. « Cette livraison est considérée comme étant la première cargaison commerciale de ce terminal après la fin de la phase de test, ce qui marque le début effectif de l’exploitation commerciale », a-t-on souligné de même source. « Sonatrach compte accroître ses volumes vers ce nouveau terminal sur une base régulière consolidant ainsi son rôle central dans la sécurité des approvisionnements de l’Europe, et de l’Italie notamment », a fait savoir la compagnie nationale. Au début de l’année, un rapport de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OAPEC) sur « l’évolution du gaz naturel liquéfié et de l’hydrogène » avait relevé que les exportations des pays arabes en Gaz naturel liquéfié (GNL) ont connu une hausse d’environ 84,4 millions de tonnes durant les neufs premiers mois de 2022, soit un taux de croissance annuelle de 1,9%. Évoquant en détails les exportations de chaque pays, le rapport avait noté que l’Algérie « se place dans la liste des pays ayant une grande crédibilité dans l’approvisionnement en gaz à ses clients ». Pour rappel, le 7ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) se tiendra prochainement en Algérie. L’annonce en avait été faite en janvier dernier par  le Secrétaire général du Forum, Mohamed Hamel, qui effectuait une visite de travail en Algérie. Soulignant le « rôle central » assumé par l’Algérie dans la fondation du GECF au début des années 2000, Mohamed Hamel avait assuré que « l’Algérie est un pilier du Forum des pays exportateurs de gaz et continue à jouer un rôle important aujourd’hui » au sein de cette organisation intergouvernementale qui compte actuellement, avait-il ajouté, 19 pays membres et représente 72% des réserves prouvées de gaz dans le monde et 44% de la production commercialisée. Il avait relevé aussi que l’Algérie a été choisie à l’unanimité lors du 6e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du GECF, qui s’est tenu en février 2022, à Doha (Qatar) pour accueillir le siège de l’Institut de recherche sur le gaz du GECF (GRI), dont l’accord de siège a été signé entre le ministère des Affaires étrangères et le Forum. Cet institut fournira « un cadre pour la coopération scientifique et technologique entre les pays membres », a-t-il expliqué. Le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8ème session du Forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre 2008. Elle est actuellement composée de 12 pays membres, en l’occurrence l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, l’Egypte, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Émirats arabes unis (EAU) et le Venezuela, ainsi que de 7 pays observateurs, à savoir l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, la Malaisie, le Mozambique, la Norvège et le Pérou.
M. R.

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