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IL A SAISI L’ONU POUR INTERVENIR EN URGENCE FACE À L’AGRESSION MILITAIRE DU MAROC : Le président Ghali fait valoir le droit de légitime défense

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Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du Front Polisario, Ibrahim Ghali, a saisi, hier, le secrétaire général des Nations unies et le Conseil de sécurité à la suite de l’agression militaire du Maroc contre des civils sahraouis à El Guerguerat, appelant l’ONU à « intervenir d’urgence » pour mettre fin à l’agression militaire marocaine contre le peuple sahraoui et son territoire et à une violation du cessez-le-feu.

Le président sahraoui, Brahim Ghali, a, dans sa lettre, adressée, « en urgence » au SG de l’ONU, Antonio Guterres et le Conseil de sécurité et à la Représentante permanente de Saint-Vincent-et-les Grenadines auprès des Nations unies, Rhonda King, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité, informé ces derniers « des répercussions de l’attaque agressive lancée aujourd’hui 13 novembre, (hier :NDLR) par les forces militaires marocaines contre des civils sahraouis non armés » manifestant pacifiquement, poursuit le SG du Font Polisario « près de la brèche illégale d’El Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental ». Entamant sa lettre par : « c’est en toute urgence et avec une grande inquiétude que je vous écris pour vous informer que les forces militaires marocaines ont lancé une attaque brutale contre des civils sahraouis non armés qui manifestaient pacifiquement à El Guerguerat, dans le sud-ouest du Sahara occidental » Brahim Ghali a qualifié ces faits d’ « un acte d’agression et une violation flagrante du cessez-le-feu que l’ONU et le Conseil de sécurité devraient, condamner dans les termes les plus fermes » affirme-t-il. Poursuivant, le président sahraoui, SG du Front Polisario, écrit que «face à cet acte d’agression, les forces militaires du Front Polisario ont été contraintes d’intervenir face aux forces marocaines en état de légitime défense et de protéger les civils » a souligné Brahim Ghali. Pour celui qui a été celui qui a signé les accord de cessez-le-feu, avec le Maroc, en 1991, sous l’égide de l’ONU, il a fait savoir, aux déstinataires de sa lettre urgente, que « nous tenons l’État d’occupation marocain pleinement responsable des conséquences de son acte militaire » , et nous appelons l’ONU, a-t-il poursuivi «  à intervenir d’urgence pour mettre fin à cette agression contre notre peuple et notre territoire ». L’agression marocaine, hier, contre les civils sahraouis à Guerguerat, en violation du cessez-le-feu est intervenue, rappelle le président sahraoui au SG de l’ONU Antonio Guterres et Rhonda King au moment où des discussions sont prévues aujourd’hui (hier : NDLR) entre le chef de l’ONU et le Front Polisario ». Ce qui démontre clairement , poursuit Brahim Ghali, «  que l’opération est un acte d’agression prémédité de la part de l’Etat occupant » pour torpiller, ajoute-t-il « les efforts de l’ONU visant à atténuer les tensions et désamorcer la situation à El Guerguerat ». Par la décision traduite d’opérer une agression contre les civils sahraouis, à Guerguerat, « l’État d’occupation marocain a gravement sapé », affirme le le SG du Front Polisario «  non seulement le cessez-le-feu et les accords militaires y afférents », mais également, souligne-t-il, «  toutes les chances de parvenir à une solution pacifique et durable de la question de la décolonisation du Sahara occidental ». Alors que le peuple sahraoui vient de commémorer le 10e et triste anniversaire du démantèlement violent et dans le sang, à l’aube de cette matinée du 10 novembre 2010, du camp Gdeïm Izik, non loin de la ville occupée de Laâyoune. la même source indique que c’est « dans les premières heures de l’aube que le Maroc a mené une agression militaire dans la zone tampon d’ El Guerguerat en procédant à l’ouverture de trois nouvelles brèches illégales ». Une opération militaire de l’armée d’occupation marocaine « en violation de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 par le Maroc et le Front Polisario, sous l’égide de l’ONU » est-il précisé.
Karima Bennour

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