Fidèle à ses engagements d’instaurer une tradition du dialogue et de la concertation avec la classe politique, le Président est animé par le souci de consacrer la démocratie participative.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ne cherche pas à régner sans partage sur la maison Algérie. C’est un homme politique qui cherche toujours le consensus autour de lui, surtout lorsqu’il s’agit de prendre une décision d’importance stratégique qui engage l’avenir du pays. Sur ce terrain, il n’a plus rien à prouver. Il suffit de faire un flash-back sur les nombreuses audiences qu’il a eu à accorder aux chefs des partis et figures politiques les plus en vue sur la scène nationale, pour s’en convaincre de la bonne volonté du président Tebboune. Autrement dit, il s’est toujours montré, dans une démarche méthodique et menée et pérenne dans le temps, soucieux de bien faire les choses. Il n’est pas cet homme d’Etat qui fait cavalier seul lorsqu’une question exige, selon les circonstances, l’implication de la classe politique. D’ailleurs, les personnalités politiques qu’il avait eu à recevoir en audience ont souvent rendu la pareille au chef de l’Etat en témoignant d’un homme animé par la bonne foi et la volonté d’être à l’écoute.
Ainsi, le président Abdelmadjid Tebboune, qui a rassemblé, hier, les chefs de plusieurs partis politiques parmi ceux qui sont représentés dans les Assemblées nationale et locales élues, s’est inscrit en droite ligne avec cet objectif. Celui de jeter les passerelles avec ceux qu’il a toujours considérés de partenaires incontournables dans la vie d’un pays, et avec lesquels il a toujours entretenu les bons rapports. A l’entame des travaux de cette réunion, organisée au Centre international des conférences Abdelatif Rahal à Alger, la première du genre dans ce format sous sa gouvernance, Abdelmadjid Tebboune a salué les présidents des partis participants. Cette réunion à laquelle ont pris part le Premier ministre, Nadir Larbaoui et le directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Boualem Boualem, intervient à moins de 20 jours de la convocation du corps électoral pour les élections présidentielles du 7 septembre prochain.
Elle vient également conformément aux engagements du président Tebboune d’instaurer la tradition du dialogue et de la concertation avec la classe politique pour consacrer la démocratie participative. C’est le cas de le dire, puisque cet acte politique confirme l’engagement numéro 7 contenu dans son programme électoral. A savoir, « La promotion d’une démocratie participative où le citoyen sera acteur et finalité de l’action publique, à travers notamment un dialogue collaboratif et un échange constant entre les collectivités territoriales, les citoyens, les associations, les entreprises et autres acteurs locaux, pour l’identification des problèmes et l’évaluation des politiques publiques ».
Farid Guellil
