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Hausse des prix des moutons : Les spéculateurs et les revendeurs pointés du doigt

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Comme chaque année, les prix des moutons de l’Aïd connaissent des hausses vertigineuses poussant de nombreuses familles algériennes à renoncer au rituel du sacrifice. Pour cette année 2024, les choses n’ont pas trop changé, car à quelques jours de la fête de l’Aid El Adha, le prix du mouton moyen dépasse de loin, le seuil de la normale, de quoi susciter des interrogations sur l’origine de cette situation récurrente. Pour la Fédération nationale des éleveurs, en tout cas, la réponse est simple ; « c’est l’œuvre des spéculateurs et des revendeurs ». Selon un représentant de cette organisation, les spéculateurs « revendent les moutons à des prix beaucoup plus élevés que ceux appliqués par les éleveurs », relevant qu’’il y a pas le problème de la forte demande à l’offre », bien au contraire, dira-t-il, « les marchés répondent à la demande nationale ». Mohamed Bourkaibia, s’est voulu plus précis en soulignant que la hausse des prix du mouton « est due à la hausse des prix du foin, vendu dans le marché noir à des prix très élevés comparativement à ceux appliqués par l’Office national des aliments du bétail (ONAB) ». Face à cet état de faits, il  accuse  les spéculateurs de « vouloir faire croire aux citoyens, à travers leur pratique, que le secteur agricole est marqué par une crise du bétail », alors qu’en réalité, poursuit-il « ce sont les intrus à l’activité d’élevage qui cherchent, simplement, à doubler les prix des moutons pour réaliser facilement des gains à leur profit», a-t-il dénoncé. Bourkaibia, a tenu, à relever, dans ce contexte, que « les éleveurs endurent beaucoup de difficultés dans leur activité d’élevage » dont notamment, cite-t-il «  les changements climatiques, alors que la marge bénéficiaire qu’ils réalisent ne dépasse pas les 5 000 Da par tête». Concernant ses prévisions, pour les deux prochaines semaines, concernant les prix du mouton, la même source a indiqué que ceux-ci tendent vers la stabilité et « connaîtront également une baisse allant de 5 000 mille à 10 000 DA ». Le prix moyen du mouton devra se situer, a-t-il ajouté, entre 60 000 et 110 000 DA. Une baisse qui se traduira notamment par l’arrivée des moutons de Roumanie, commandés par les pouvoirs publics, sur le marché national, pour atténuer, le rôle des spéculateurs à imposer des prix exorbitants.
Ania Nch

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