L’haltérophilie algérienne sera présente avec neuf athlètes dont trois filles aux 19es Jeux méditerranéens d’Oran (25 juin-6 juillet) avec des chances de médailles reposant essentiellement sur deux athlètes dont le niveau est en nette progression, a-t-on appris auprès de la direction technique nationale (DTN) de la Fédération (FAH). Les deux haltérophiles en question, Walid Bidani (+102kg) et Farès Touiri (89kg) qui sont des athlètes de haut niveau, ont bénéficié d’un intérêt particulier de la part de l’instance nationale, et ont effectué une préparation particulière dont notamment, des stages de longue durée à l’étranger. « Ces deux haltérophiles possèdent des chances de médailles. Bidani qui a atteint 85% de son niveau concourra pour une médaille à l’arraché surtout, et Touiri qui se porte à merveille, est attendu dans les deux mouvements, si tout va bien évidemment », a indiqué Boulahia Abdelmadjid Djamel, DTN de la fédération, qui vient d’intégrer le poste, après un cours séjour en Arabie saoudite, où il était entraineur national. Outre les deux catégories indiquées, l’Algérie participera aussi avec Aymen Touiri (102kg), Fardjallah Samir (73kg), Abdelkader Ain Wazan (61kg) et Fenni Omar (61kg), comme suppléant. La tâche de ces athlètes sera « très difficile », et les chances de consécration seront « moindres », selon le responsable technique de la FAH, surtout, en présence d’adversaires solides, venus de Turquie, égypte, Tunisie et Libye, entre autres. Chez les dames, des pronostics de médailles avaient été avancés, dans un premier temps, par la direction technique de la fédération, en présence surtout de l’athlète Hireche Bouchra Fatma-Zohra (81kg) et la cadette Wissal Ikhlef (+81kg) qui vient de pulvériser deux records d’Afrique de l’arraché (104kg) et celui de l’épaulé-jeté (121kg). Malheureusement, ces deux athlètes ne pourront pas concourir, pour nombre insuffisant de concurrentes dans leurs catégories respectives. « Ikhlef est un projet de championne du monde et olympique dans le futur. C’est dommage que l’on prive une jeune athlète prometteuse d’une participation aux JM-2022, pour manque de concurrentes. Idem pour sa coéquipière Hirech. Ce sont deux médailles qui sont déduites de la moisson de l’haltérophilie », a regretté l’entraineur national des dames, Azzedine Basbas. L’absence de ces deux athlètes diminuera sensiblement les chances de médailles des haltérophiles algériennes qui seront conduites par Fatima Laghouati (59kg) qui sera aux côtés de Maghnia Hamadi (71kg) et Katebi Nadia (45kg). En prévision des JM-2022, les athlètes algériens ont bénéficié d’une préparation « très acceptable », selon le DTN qui a souligné qu’actuellement Bidani et Touiri Farès se trouvent à Antalya en Turquie pour un stage de longue durée, alors que le reste des athlètes effectue un regroupement à Mostaganem, dans un environnement spécial à la discipline d’haltérophilie. « Les filles devaient effectuer un stage en égypte, mais faute de moyens, on leur a réuni des conditions similaires et acceptables. Je pense que le retard de la réception des subventions nous cause des ennuis pour assurer notre programme, et nous affecte actuellement, et on ne connait pas les raisons », a expliqué Boulahia, ajoutant que la conjoncture (JM-2022) a obligé la fédération à s’orienter vers le Comité olympique et sportif algérien (COA) pour sauver la situation, et « ses responsables sont à remercier », a-t-il ajouté.
Le tournoi d’haltérophilie, prévu du 1er au 4 juillet, comporte trois catégories chez les dames (49kg, 59kg, 71kg) et cinq en messieurs (61kg, 73kg, 89kg, 102kg et +102kg).