Accueil ACTUALITÉ GUERRE SIONISTE CONTRE GHAZA : 40 265 Palestiniens tués depuis le 7 octobre

GUERRE SIONISTE CONTRE GHAZA : 40 265 Palestiniens tués depuis le 7 octobre

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Plusieurs civils palestiniens ont été martyrisés et blessés lors de frappes aériennes et de bombardements d’artillerie israéliens sur diverses zones de la bande de Ghaza hier à l’aube.
Les attaques israéliennes menées sur le centre et le sud de la bande de Ghaza ont causé la mort d’au moins 12 Palestiniens. Parallèlement, les brigades Ezzedin Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé des affrontements intenses avec les forces israéliennes qui ont envahi le sud du quartier d’Az-Zaytoun à Ghaza, entraînant des pertes parmi leurs rangs. Au 322e jour de l’agression israélienne en cours, des sources médicales ont signalé qu’un citoyen de Ghaza a été martyrisé par un bombardement d’artillerie israélien visant la zone d’Al-Mufti, au nord du camp de Nusseirat. À Deir al-Balah, au centre de l’enclave assiégée, un enfant palestinien a été blessé par des balles israéliennes. La Défense civile a également rapporté plusieurs victimes dans une attaque aérienne sur une maison dans le quartier d’Al-Shaima à Beit Lahia. Au nord du rond-point de Bani Suhaila, à l’est de Khan Younès, des tirs d’artillerie ont causé de nombreuses victimes. Peu avant minuit, le complexe médical Nasser à Khan Younès a accueilli les corps de trois martyrs, dont un enfant, suite à une frappe aérienne israélienne sur un rassemblement dans la ville d’Abasan, à l’est de Khan Younès. Des sources locales ont également indiqué qu’un citoyen avait été martyrisé et d’autres blessés lors d’un bombardement israélien sur un rassemblement dans le quartier d’Al-Zaytoun, à l’est de la ville de Ghaza. Le nombre total de Palestiniens martyrisés dans la bande de Ghaza a atteint 40 265, tandis que 93 144 ont été blessés depuis le début de l’agression israélienne. De nombreuses victimes demeurent sous les décombres et sur les routes, tandis que les ambulances et les équipes de secours peinent à accéder aux zones sinistrées.

Convention du Parti démocrate aux États-Unis: appel pour un cessez-le-feu à Ghaza
À l’issue de la Convention nationale du Parti démocrate aux États-Unis, des militants ont exigé des mesures concrètes pour mettre fin immédiatement à la guerre dans la bande de Ghaza et soutenir les droits des Palestiniens pour résoudre le conflit dans la région. Des représentants d’organisations humanitaires, de défense des droits de l’homme, de la société civile, des syndicats du travail et des étudiants poursuivent leurs manifestations devant le siège de la conférence à Chicago, dans l’Illinois, pour la cinquième journée consécutive. Ils réclament la fin de la guerre à Ghaza et la fin du génocide qui dure depuis plus de dix mois. En parallèle, des membres « non engagés » du Parti démocrate ont organisé un sit-in de plus de 26 heures devant le United Center, le lieu de la conférence, pour protester contre le refus de leur permettre de s’exprimer devant les délégués afin de les convaincre de leur message de vote non engagé aux élections, en opposition au soutien américain à l’État occupant dans sa guerre contre Ghaza. La représentante démocrate Ilhan Omar a vivement critiqué l’« humiliation » subie par le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de son récent voyage en Israël, où il n’a pas réussi à obtenir un accord de cessez-le-feu à Ghaza. «Comment notre secrétaire d’État peut-il voyager 11 fois pour implorer la fin de la situation, tout en continuant à fournir les bombes et les armes qui entretiennent cette situation ? » a déclaré Omar lors d’une conférence de presse du mouvement « Uncommitted » à Chicago. Elle a aussi reproché à l’administration Biden de « refuser de reconnaître la guerre génocidaire » à Ghaza et a ajouté : « Si vous voulez vraiment un cessez-le-feu, arrêtez simplement d’envoyer des armes. » La représentante du Missouri Cori Bush a, quant à elle, affirmé que plus de 40 000 hommes, femmes et enfants à Ghaza ont été tués par « des armes fabriquées et payées par les États-Unis ». Elle a souligné la crise humanitaire en cours, déclarant : «Des millions de personnes meurent de faim alors qu’elles sont confrontées aux bombardements incessants financés par les États-Unis. Ils nous demandent pourquoi nous continuons à parler, à manifester, à pleurer et à réclamer, alors que les bombes continuent de tomber et qu’ils ne nous écoutent pas. »

90 % de la population déplacée dans un contexte de dévastation et de famine
Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme a rapporté jeudi que près de 90 % des habitants de la bande de Ghaza ont été déplacés depuis octobre 2023 à cause de l’agression génocidaire israélienne. Dans un message publié sur la plateforme « X », l’agence onusienne a précisé qu’il n’y a actuellement aucun endroit sûr dans la bande de Ghaza, où la majorité de la population a été contrainte de se déplacer. Elle a souligné que les résidents de Ghaza ont été déplacés vers une zone réduite, équivalente à seulement un dixième de la superficie totale de la bande. Depuis le 7 octobre, l’entité israélienne mène une offensive dévastatrice contre Ghaza, faisant plus de 133 000 victimes, dont des enfants et des femmes, et causant plus de 10 000 disparus, en plus de générer une destruction massive et une famine. Les Nations unies ont également alerté jeudi que les déplacements incessants, associés à l’insécurité et aux difficultés d’accès aux besoins vitaux, continuent de compliquer la détection précoce des cas de malnutrition chez les enfants dans la bande de Ghaza, en proie à une guerre génocidaire israélienne depuis octobre 2023. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), les déplacements répétés, en particulier parmi les enfants souffrant de malnutrition due à la famine, une tactique utilisée par l’occupant israélien depuis plus de dix mois dans son agression contre Ghaza, compliquent la surveillance et le suivi des cas de malnutrition. Cela rend également difficile pour les familles le transport des fournitures nécessaires à la prévention et au traitement de la malnutrition. L’insécurité, les difficultés d’accès et les infrastructures limitées entravent la livraison et le stockage de produits nutritionnels tels que les aliments thérapeutiques prêts à l’emploi et les préparations pour nourrissons, selon OCHA. L’ONU a indiqué que les ordres d’évacuation donnés mercredi par l’armée israélienne pour des zones de Deir el-Balah et Khan Younès touchent 115 sites abritant plus de 150 000 déplacés, y compris 80 sites de fortune, 4 sites de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) et d’autres centres, ainsi que 29 abris informels. Depuis la mi-janvier, près de 240 000 enfants de moins de cinq ans ont été dépistés pour la malnutrition. Parmi eux, environ 15 000 ont été diagnostiqués avec une malnutrition aiguë, dont plus de 11 000 avec une malnutrition aiguë modérée (MAM). Près de 3 300 cas souffrent de malnutrition aiguë sévère (MAS), dont 138 avec des complications médicales. Les cas identifiés ont été traités dans quatre centres de stabilisation et 102 sites de programmes ambulatoires soutenus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Selon l’ONU, environ 90 % des 2,2 millions d’habitants de Ghaza ont été déplacés au moins une fois depuis le 7 octobre.

L’URWA pointe du doigt l’absence d’un cessez-le-feu dans la  propagation de la poliomyélite 
 « Il ne suffit pas d’apporter des vaccins à Ghaza, mais il faut que les vaccins aient un impact, ils doivent se retrouver dans la bouche de chaque enfant », qui a survécu à ce jour, aux bombardements, la famine, l’absence de soin, la soif, ect, qui sont le quotidien, jour et nuit,  des Ghazaouis, dont les enfants,  depuis plus de 300 jours.  Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a affirmé, vendredi, que le report de la conclusion d’une trêve humanitaire dans la bande de Ghaza, proie à l’agression génocidaire sioniste depuis près d’un an, augmenterait le risque de propagation de la poliomyélite ». Dans un message posté sur son compte sur le réseau social X, Lazzarini a indiqué qu' »il est très triste que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme qu’un bébé de 10 mois à Ghaza a été paralysé à cause de la polio ». Faisant remarquer « ce cas est le premier du genre dans l’enclave palestinienne depuis plus de 25 ans », M. Lazzarini a précisé que « le cas a été enregistré dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Ghaza, chez un enfant de 10 mois qui n’a reçu aucune dose de vaccin contre la polio ». Et d’ajouter : « Il ne suffit pas d’apporter des vaccins à Ghaza, mais il faut que les vaccins aient un impact, ils doivent se retrouver dans la bouche de chaque enfant de moins de dix ans ». Mercredi, 20 organisations humanitaires internationales et agents de santé ont souligné la nécessité de livrer des vaccins contre la polio à Ghaza dès que possible. Les organisations ont déclaré que « les vaccins contre la polio sont dans la région et prêts à être distribués en août et septembre, mais cela nécessite un accès total aux fournitures d’aide humanitaire à Gaza à travers et à l’intérieur de toutes les portes frontalières. La maladie touche principalement les enfants de moins de cinq ans, tandis qu’un cas d’infection sur 200 entraîne une paralysie incurable, et entre 5 et 10% des personnes infectées par paralysie meurent parce que leurs muscles respiratoires cessent de remplir leurs fonctions, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

Un 171e journaliste palestinien tué par les forces d’occupation israélienne
Un autre journaliste palestinien a été tué jeudi à la suite d’une frappe aérienne israélienne qui a ciblé sa maison dans le camp d’al-Maghazi, à Ghaza. Cette attaque porte le bilan total des journalistes tués depuis le 7 octobre 2023 à 171, selon les rapports des médias. Husam Dabaki, journaliste palestinien, a perdu la vie dans cette frappe, ainsi que sa femme et ses enfants. Cette tragédie survient après la mort récente du journaliste Hamza Abdul Rahman Murtaja, portant à 171 le nombre total de journalistes tombés en martyrs depuis le début de l’agression. Depuis le début de cette guerre contre Ghaza, les journalistes et leurs familles sont systématiquement ciblés par l’occupation israélienne dans l’enclave palestinienne assiégée. Cette guerre génocidaire a engendré le plus grand nombre de pertes parmi les professionnels des médias dans tous les conflits récents.

Un journaliste français blessé dans une attaque des colons
Un journaliste français a été blessé jeudi soir, parmi trois militants touchés, lors d’une attaque des colons contre une marche pacifique à Beit Jala, à l’ouest de Bethléem. Cette marche visait à protester contre la saisie des terres palestiniennes dans la région de Mukhawar. Les députés de la Knesset, Aïda Touma et Ofer Kasif du Front démocratique pour la paix et l’égalité, ainsi que des militants de la Coalition des Institutions Anti-Occupation et Anti-Colonisation, ont pris part à cette marche. Les participants se sont rendus depuis la tente de Samoud, dans la région de Mukhawar, jusqu’à la propriété d’une famille de Kaisya, qui avait été saisie par les colons il y a environ trois semaines. Les colons ont attaqué la marche en libérant leurs chiens enragés sur les manifestants, faisant trois blessés parmi les activistes, dont un journaliste français. Lors d’une conférence de presse après la marche, le député a salué la détermination des citoyens palestiniens dans leur lutte, soulignant que le conflit n’était pas entre Juifs et Palestiniens, mais entre ceux qui cherchent la justice et ceux qui cherchent le mal. De son côté, l’activiste Jamil Qassas du mouvement « Combattants pour la Paix » a déclaré : « Nous sommes à l’intérieur de la tente de la résistance, érigée pour le 23e jour consécutif contre le mur et la colonisation, afin de soutenir la résistance des habitants de la région contre la colonisation. Nous remercions tous les activistes et les partisans de la résistance des propriétaires terriens. »
M. Seghilani

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