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GRÂCE À L’EXPERTISE DE SONELGAZ : L’Algérie aidera l’Éthiopie à exporter son électricité

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Les perspectives de la coopération entre l’Algérie et l’Éthiopie se sont précisées à la faveur de la visite officielle qu’effectue, dans ce pays, le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, accompagné des présidents-directeurs généraux de Sonatrach, Rachid Hachichi, et de Sonelgaz, Mourad Adjal, et de cadres du ministère et de ces deux entreprises. 

Concrètement, il s’agit, notamment, de la possibilité « d’approvisionner l’Éthiopie en pétrole brut algérien et en produits pétroliers au regard de la demande croissante sur le carburant dans le marché éthiopien » et de « développer le partenariat dans l’exploration, l’exploitation et la transformation des ressources minérales, notamment les métaux précieux et rares tels que l’or, le phosphate, le cuivre et le zinc ». C’est ce qui ressort de l’intervention de Mohamed Arkab lors d’entretiens élargis avec le ministre éthiopien des Mines, Habtamu Tegegne. Pour ces projets et d’autres, il a été convenu d’activer le groupe de travail conjoint pour élaborer une feuille de route claire. Selon les indications du communiqué du ministère, Mohamed Arkab a affirmé la disponibilité de l’Algérie, via le groupe Sonatrach, à soutenir l’Éthiopie dans le développement de son secteur énergétique, notamment en matière d’exploration et d’exploitation du pétrole et du gaz. Lors de la rencontre, le ministre d’État a passé en revue la grande expérience acquise par l’Algérie, via le groupe Sonatrach, en matière de production et de prospection, affirmant que « Sonatrach dispose de techniques développées et de hautes compétences permettant de soutenir l’Éthiopie dans le développement de son secteur énergétique ». Les deux parties ont examiné les opportunités d’investissement commun offertes en matière d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière en Éthiopie, notamment dans les régions prometteuses comme Ogaden. Mohamed Arkab a exprimé « la disponibilité de l’Algérie à assurer un accompagnement technique et une formation à la partie éthiopienne pour renforcer ses capacités dans ce domaine », ajoute le communiqué. Les deux parties ont convenu d’ »examiner les aspects techniques et commerciaux susceptibles de faciliter cette coopération, au mieux des intérêts des deux pays « . Les discussions ont porté, en outre, sur « le renforcement de la coopération bilatérale dans les secteurs des mines et des hydrocarbures ». Les deux parties ont débattu des voies à même « de mettre en œuvre le mémorandum d’entente signé entre les deux pays en 2014, et qui constitue un cadre juridique pour la coopération dans les domaines de l’exploration, du transfert de technologie, de la formation et de l’échange d’expertises ». Mohamed Arkab a insisté sur « l’importance d’établir une vision stratégique pour la coopération technique et scientifique entre les deux pays », englobant « les études géologiques, l’exploitation des minerais stratégiques, ainsi que le développement des compétences humaines et technologiques dans le secteur minier ». Il a affirmé également que « la coopération africaine constitue une priorité stratégique pour l’Algérie, conformément à la vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer l’intégration économique au sein du continent », soulignant que « le partenariat entre l’Algérie et l’Éthiopie dans les domaines des mines et de l’énergie sera un levier important pour la réalisation du développement durable ». D’autre part, Mohamed Arkab, a eu, lundi à Addis-Abeba, des discussions approfondies avec le ministre éthiopien de l’Eau et de l’Énergie, Habtamu Itefa Geleta. La partie éthiopienne a exprimé, lors de la rencontre, un « grand intérêt » à bénéficier de l’expérience algérienne, notamment à travers le groupe Sonelgaz, pour développer son réseau électrique dans les zones rurales et agricoles, et renforcer sa capacité à exporter l’énergie au niveau régional. Un groupe de travail mixte sera constitué pour identifier, dans les meilleurs délais, des projets concrets, en vue de la coopération énergétique et d’ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat dans les domaines des énergies renouvelables, des infrastructures énergétiques et du développement des réseaux.                               M. R.

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