Ghaza, tombeau de l’humanité !

Ce qui se passe à Ghaza est un tournant décisif pour l’avenir de l’humanité. Ce qu’il adviendra de l’humanité est en jeu. Toutes les horreurs commises par l’entité sioniste, et auxquelles nous assistons impuissants en restant médusés devant l’écran de télévision et les réseaux sociaux, ne peuvent pas, du jour au lendemain, disparaitre de nos têtes. Les images abominables montrant au monde entier des enfants et des femmes palestiniens morts de faim ou de soif marquent l’humanité au fer rouge. Les corps décharnés portant des séquelles de la famine et de la malnutrition continueront à hanter nos nuits. Dans une impunité exécrable, l’entité sioniste tue sans compter. Tsahal, engagée dans une politique d’extermination méthodique, ne tue pas seulement pour des objectifs propres à toute guerre. « L’armée la plus morale du monde » prend un malin plaisir à voir mourir, sous ses yeux, des enfants et des femmes désarmés et laissés exsangues par la faim. Lorsque celle-ci publie des vidéos de drones qui tuent froidement des innocents, pourchassés, sur les chemins escarpés d’une ville en ruines sous des tonnes de gravats, à la recherche désespérée d’un morceau de pain, pour survivre, nous sommes face à une puissance du mal qui défie toute l’humanité. Si le caractère génocidaire des massacres est validé par l’ONU et son bras judiciaire (Cour internationale de justice), il y a encore pire. Notamment, utiliser la faim comme arme pour accélérer le processus d’extermination. Face à cette horreur, tout être qui garde en lui un tantinet d’humanité ne peut qu’éprouver de l’empathie et partager la douleur d’un peuple palestinien qui n’a jamais été entraîné aussi loin sur la voie d’extinction. Qui pour sauver les Palestiniens du plus grand crime contre l’humanité depuis la Seconde Guerre mondiale ? Tout le monde se pose la question, mais personne n’a le pouvoir d’arrêter le génocide à Ghaza. Ni la communauté et les instances internationales, ni les pays dits puissants, ni les alliés complices du génocide, ni les décideurs les plus influents dans le monde, ni les forces occultes et ni encore …n’ont pu arrêter le massacre des Palestiniens. Lorsqu’un organe central et exécutif de la communauté internationale comme le Conseil de sécurité ne peut pas empêcher des enfants de mourir ou de leur donner à manger pour ne pas qu’ils meurent de faim, qui pourrait alors dire : « ça suffit, vous avez commis assez de crimes contre les Palestiniens » ? Que reste-t-il de moral à cette humanité en déclin ? Que reste-t-il encore de noble à une communauté internationale qui, lorsqu’elle ne cautionne par le génocide, elle n’ose pas lever le petit doigt sur l’injustice et le diktat d’un terrorisme d’État qui cherche à rayer de la carte un peuple dans ses propres territoires ? En tout état de cause, qu’elle soit contrainte à arrêter son génocide à Ghaza ou non, l’entité sioniste sera, tôt ou tard, rattrapée par ses crimes. Le temps a eu raison de tous les criminels de guerre !
Farid Guellil