L’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (Euro-Med Monitor) a indiqué, hier, , que les Palestiniens de Ghaza sont confrontés, depuis des mois, à une horrible tragédie résultant de la pénurie catastrophique d’eau potable, situation devenue depuis ces dernières semaines critique et catastrophique, alors que les bombardements de l’occupant israélien se poursuivent , à leur 102ème jour, aujourd’hui mardi.
L’Euro Med Monitor avertit que l’absence d’eau potable à Ghaza « représente une véritable peine de mort équivalant à un génocide commis par l’entité sioniste contre les Palestiniens ». L’Observatoire euro-méditerranéen a souligné que « la soif balayait Ghaza de manière choquante en raison de la coupure de l’approvisionnement en eau de la bande et des bombardements israéliens systématiques et délibérés sur les puits et sources d’eau », en plus, poursuit la même source « de la pénurie de carburant nécessaire au fonctionnement des stations de distribution d’eau » en raison des blocages et de l’interdiction par l’entité de l’entrée des aides d’une manière incessante et en grandes quantités, aux Ghazaouis. Euro-Med Monitor a averti que « le manque d’eau potable dans la bande de Ghaza est devenu une question de vie ou de mort dans la mesure où les habitants sont obligés d’utiliser l’eau insalubre des puits, ce qui a contribué à la propagation de maladies transmissibles et infectieuses ». L’entité sioniste qui dans son agression militaire, depuis plus de 101 jours, depuis le 7 octobre dernier, use de tous les moyens, pour commettre son génocide des Palestiniens de Ghaza, et rendre cette terre palestinienne démuni des conditions les plus élémentaires pour y vivre, dans l’objectif de faire vivre, en ce 21e siècle la Nakba 2 aux Palestiniens. Ces derniers refusant dans une résistance héroïque face à la machine de guerre de l’occupant sioniste, causant à ce jour, plus de 24 000 martyrs et plus de 60 000 blessés, dont la majorité des enfants et des femmes, l’armée de l’occupant israëlien bénéficiant des soutiens des pays atlantistes, détenteurs du Veto au Conseil de sécurité , à leur tête les États-Unis, poursuit ses crimes de guerre et contre l’humanité, à Ghaza avec le feu vert du droit de véto brandi, plusieurs fois par les occidentaux, contre toute résolution appelant à un cessez-le-feu. Le week-end dernier, l’équipe euro-méditerranéenne a documenté la destruction totale par l’armée sioniste des principaux réservoirs d’eau d' »Al-Balad » et d' »Al-Rimal » et selon l’agence palestinienne de l’eau, les attaques militaires sionistes en cours « ont détruit les infrastructures hydrauliques de la bande de Ghaza, dont au moins 65% des puits d’eau de la ville ». La situation est davantage aggravée, selon la même source « par le fait que les autorités d’occupation israéliennes continuent d’imposer de sévères restrictions sur l’acheminement d’aides humanitaires, y compris sur les quantités de carburant nécessaires au fonctionnement des installations d’approvisionnement en eau et d’assainissement ». L’Observatoire euro-méditerranéen qui a fait état « des souffrances insoutenables liées au manque d’eau potable dans le nord de la bande de Ghaza sont plus graves et désastreuses », en raison des bombardements sionistes, ininterrompus, par voie aérienne et terrestre, depuis plus de 100 jours. « Les familles palestiniennes du camp de réfugiés de Jabalia n’ont pas eu accès à l’eau potable depuis le début des attaques sionistes ».L’observatoire a affirmé que « la privation grave et continue d’eau potable en quantité suffisante pour la population civile de la bande de Ghaza est considérée comme une forme de crime de génocide » car elle cause, poursuit l’Observatoire « de graves dommages à la population », des dommages par lesquels l’armée d’occupation sioniste vise à assurer « des conditions destinées à la destruction effective de toute vie palestinienne à Ghaza (…) soit un crime génocidaire », par l’usage israëlien de la privation des palestiniens de Ghaza de l’eau, comme une autre arme de guerre, au côté, de ses bombardements hystériques, par notamment des bombres au phosphores, sur toute la bande de Ghaza.
Karima B.