Israël poursuit ses violations de l’accord de cessez-le-feu avec Ghaza, intensifiant ses attaques contre les Palestiniens.
Deux Palestiniens ont été tués par des tirs de l’armée de l’occupant sioniste dans le centre de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, tandis que trois autres ont été blessés lors d’un bombardement et de tirs à Khan Younès.
Ces attaques interviennent trois jours après la fin de la première phase de l’accord de trêve et d’échange de prisonniers. L’armée de l’occupant a intensifié ses bombardements d’artillerie et ses tirs en direction de la région de Sofa, à l’est de Rafah, ainsi qu’à l’est de Khan Younès, près de la localité d’Al-Fukhari. D’autres zones, comme le quartier de Tuffah à l’est de Ghaza, ainsi que les secteurs de Sanati et Faraheen à l’est d’Abassan, ont également été visées par des tirs nourris de l’occupant. Dans le centre de la bande de Ghaza, les forces israéliennes stationnées à Thabet Al-Kurd « 86 » ont ouvert le feu intensément en direction du nord-est d’Al-Qarara et du sud-est de Deir al-Balah. Le bureau médiatique gouvernemental à Ghaza a confirmé que l’occupant sioniste a commis 962 violations de la trêve, ayant causé la mort de 100 Palestiniens et blessé 490 autres depuis son instauration. Selon des médias israéliens, l’armée de l’occupant construit à un rythme accéléré une ligne de positions militaires avancées à l’intérieur de la nouvelle « zone tampon » établie le long de la bande de Ghaza. Ces infrastructures incluent des routes asphaltées, des zones fortifiées, des logements militaires et même des lieux de culte. Cette présence devrait persister même après la fin de la guerre, selon ces sources.
Netanyahou bloque la seconde phase de l’accord de trêve
Le journal israélien Haaretz a souligné que la seconde phase des négociations sur la trêve aurait dû commencer le seizième jour, mais que l’accord est resté lettre morte, laissant 59 prisonniers israéliens retenus à Ghaza. L’éditorial du journal affirme que la seule voie pour leur libération réside dans la cessation des hostilités et le retrait des forces d’occupation, conformément aux engagements pris par Israël. Toutefois, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou refuse de clore l’offensive et de retirer ses troupes. Il a également ordonné la fermeture de tous les points de passage vers Ghaza, bloquant ainsi l’acheminement de l’aide humanitaire. D’après Haaretz, cette stratégie ne vise pas à faire pression sur la résistance palestinienne, mais plutôt à garantir la survie politique de Netanyahou, tributaire du soutien de l’extrême droite israélienne. Il mise sur des tactiques dilatoires pour prolonger le conflit, retardant les négociations et compromettant tout accord global.
M. Seghilani