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Ghardaïa : Une récolte de près de 700.000 quintaux de maïs attendue

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Une récolte de maïs avoisinant les 700.000 quintaux est attendue dans la wilaya de Ghardaïa pour la campagne de la maïsiculture automnale devant débuter prochainement, a-t-on appris lundi auprès de la direction des services de l’agriculture (DSA).

La culture de maïs circonscrite principalement dans les localités de Hassi-Lefhal, Hassi El-Gara et El-Menea, relevant de la wilaya déléguée d’El-Menea (Sud de Ghardaïa), riche en ressource hydrique, auquel une superficie cumulée de 3.700 hectares sous-pivot lui a été consacrée, augure d’un résultat «probant», au vu du comportement de cette plante céréalière, cultivée en assolement après la moisson du blé au début du mois de juillet, a indiqué le chef de service de la production à la DSA, Cheikh Harouini. La superficie cultivée (1.900 ha pour le maïs fourrager ensilage et 1.800 ha pour le maïs en grain) a été consacrée pour soutenir l’essor de la filière lait dans la wilaya de Ghardaia et les wilayas limitrophes ainsi que pour l’aliment avicole, a précisé M. Harouini. Cette récolte prévisionnelle de maïs (fourrager et en grain) est destinée en premier lieu à satisfaire la demande croissante en fourrage pour le cheptel laitier de la wilaya de Ghardaïa, estimé à plus de 4.500 têtes bovines, ainsi que les wilayas avoisinantes, a-t-il ajouté. Une production globale estimée à 700.000 quintaux de maïs avait été engrangée dans la wilaya de Ghardaïa la saison écoulée (2019) sur une superficie cultivée sous-pivot de 2.150 hectares. La première expérience pilote de culture de maïs dans la région de Ghardaïa a été effectuée sur une superficie de 100 hectares en 2011, avant d’être étendue dans le cadre de la nouvelle politique agricole destinée à réduire les importations et élargir la gamme de production de céréales. Considéré comme principal intrant dans la fabrication d’aliments de bétail et de volaille, les besoins de l’Algérie en ce produit (maïs) sont dépendants exclusivement du marché international dont les cours ne cessent d’augmenter et se répercutent sur les prix des productions animales (viandes, lait, œufs), indique-t-on à la DSA. La filière lait au niveau de la wilaya de Ghardaïa fait figure de référence pour l’essor remarquable enregistré ces dernières années suite à un ensemble de mesures d’incitation émises par les pouvoirs publics touchant tous les maillons de la filière. Cette dynamique a été favorisée par les différents dispositifs et mesures incitatives de soutien, notamment l’importation de génisses de races laitières, la modernisation du système d’élevage en équipant les étables en matériels techniques appropriés à la production laitière, l’autonomie alimentaire du bétail par l’encouragement de la production fourragère dans les grands périmètres agricoles implantés au sud de la wilaya, riches en eau et favorables à l’agriculture irriguée sous pivot, notamment la maïsiculture, ainsi que la mise en place d’un système de collecte du lait cru. De nombreux agriculteurs ont investi dans le sud de la wilaya dans des projets agricoles intégrés alliant la culture fourragère (maïs et luzerne), l’élevage bovin et caprin en lactation et les unités de production de lait. Dans cette perspective, de nombreux spécialistes préconisent l’utilisation des eaux épurées des stations de lagunage de Ghardaïa, El-Menea, Berriane et Guerrara pour l’irrigation de cette culture de maïs destinée uniquement à l’alimentation du bétail et de volaille.

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