Un projet de création de centres de transfert, équipés de stations de compaction, pour compresser les déchets avant de les acheminer vers les Centres d’enfouissement technique (CET), a été adopté à Oran par les autorités locales.
Lors de la présentation, jeudi dernier, du Schéma directeur pour la gestion des déchets ménagers et assimilés, réalisé par l’Agence nationale des déchets (AND), le wali, Abdelkader Djellaoui, a donné une instruction pour la création d’un troisième centre de transfert à Bir El djir. Celui-ci s’ajoutera aux deux autres en cours de réalisation à Messerghine et Mers El Hadjadj. Ainsi, la wilaya d’Oran disposera de trois centres pour couvrir les trois groupements : Est (Mers El-Hadjadj), Ouest (Messerghine) et Centre (Bir El-Djir). Il s’agit de centres équipés de stations dites «stations par compaction «, qui reçoivent les déchets collectés pour les compacter avant de les acheminer vers les centres d’enfouissement, a expliqué à l’APS, la directrice locale de l’Environnement, Samira Dahou. Les centres de transfert ont le grand avantage de réduire le coût de la gestion des déchets en réduisant significativement le nombre de rotations vers les CET, souvent implantés loin des zones urbaines, a précisé la responsable. D’autres avantages offerts par ces centres, comme la possibilité de trier les déchets et d’en récupérer un maximum dits «valorisables», ainsi que la prolongation de la durée de vie des casiers au niveau des CET, a-t-elle expliqué. S’agissant de l’état d’avancement des deux premiers projets, Mme Dahou a indiqué que les travaux du projet de Mers El-Hadjadj, lancés en 2018, enregistrent un taux d’avancement de l’ordre de 80%. La plateforme et les clôtures au niveau de ce futur centre sont finalisées, et la direction de l’Environnement a lancé les démarches pour l’acquisition des équipements, a-t-on expliqué. à Messerghine, le premier choix de l’assiette foncière s’est avéré inapproprié en raison de sa proximité avec des terres agricoles. «Ceci impose le choix d’un autre terrain», a affirmé la responsable, ajoutant que des appels d’offres pour la réalisation de la plateforme seront lancés une fois le site d’implantation retenu. à Bir El-Djir, où les assiettes foncières sont plus rares, le wali a ordonné à son exécutif de se concerter pour dégager une assiette pour la réalisation d’un centre. «Une assiette de 6.000 m3 est largement suffisante pour réaliser une station de transfert», a estimé la directrice de l’environnement.