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FUNÉRAILLES DE HASSAN NASRALLAH ET HASHEM SAFIEDDINE : La Résistance libanaise en démonstration de force

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Le Liban populaire et officiel et ses amis étrangers ont fait leurs adieux, hier, dimanche, aux deux secrétaires généraux du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah et Sayyed Hashem Safieddine.
Le cortège est parti de la Cité sportive Camille Chamoun vers le lieu de sépulture du martyr Nasrallah, personnalité perçue comme un héros révolutionnaire internationaliste, à l’exemple, notamment, de Che Guevara et Nelson Mandela. Le martyr Safieddine devait être enterré aujourd’hui, lundi, dans sa ville natale de Deir Qanoun al-Nahr, dans le sud du Liban. Aux premières heures du matin, les rues de Beyrouth étaient remplies de délégations de participants venus de toutes les régions du pays et des quartiers de la capitale, de tous âges et confessions, ainsi que de l’étranger (près de 80 pays), tandis que la Cité sportive Camille Chamoun était occupée, dès six heures du matin, par une masse humaine, dont certains ont passé la nuit en plein air. Des portraits géants des deux martyrs, Nasrallah et Safieddine, ont été accrochés sur les murs extérieurs de la cité sportive et sur les voies menant au lieu des funérailles. Les organisateurs ont fait état de la présence de personnalités de haut niveau venues d’Iran, d’Irak et d’autres pays. Le président du Conseil de la Choura iranienne, Mohammad Bagher Qalibaf, et le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, étaient présents.

Le message de Cheikh Naim Qassem
Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a prononcé un discours lors des funérailles des deux martyrs Sayyed Hassan Nasrallah et Hashem Safieddine, dans lequel il a réaffirmé les constantes de la résistance libanaise et sa voie dans la prochaine étape. Il a décrit cette journée comme historique et « sans précédent dans l’histoire du Liban » et le peuple libanais comme un peuple loyal et généreux, qui ne sera pas vaincu. Il a souligné que « la pression exercée sur la résistance, ses combattants et son environnement était sans précédent, mais le degré de résilience était également sans précédent ». Il a réitéré l’engagement de la Résistance libanaise armée et populaire dans le Front de soutien  à la Résistance  palestinienne. Dans ce contexte, Cheikh Qassem a abordé la question des prisonniers, les saluant et soulignant qu’ils ne doivent pas être laissés à l’entité israélienne. Il a rappelé que la résistance existe et continue d’être prête, forte en nombre et en équipements, et que « la victoire inévitable arrive », ajoutant que la résistance est « notre choix religieux et politique, et c’est un droit et la vie des peuples libres pour la libération, et personne ne peut nous enlever ce droit ». Il a appelé ici les « défenseurs de la souveraineté à se réveiller et à faire entendre leur voix » contre l’entité sioniste ou les États-Unis. Concernant l’État libanais, le secrétaire général du Hezbollah a souligné la participation à la construction d’un État fort et juste et la contribution à sa renaissance sous l’égide de l’Accord de Taëf, notant que le Liban est une patrie définitive pour tous ses fils. Cheikh Qassem a exprimé son soutien au rôle de l’armée libanaise et son adhésion à l’expulsion de l’occupation, à la reconstruction et à son souci de l’unité nationale et de la paix civile.

Mesures de sécurité
Les médias de l’entité sioniste ont reconnu l’ampleur de la manifestation estimant qu’il s’agit  d’une démonstration de force de la résistance libanaise exprimée par les centaines de milliers de personnes, on parle de 1,4 million de personnes, qui ont participé à une gigantesque cérémonie funèbre, dont des personnes venues spécialement des États-Unis, Irlande, Espagne, Tunisie, Bahrein, Vénezuela, Brésil, Iran, irak, Afrique du Sud France, Italie, quelque 79  pays au total. Depuis vendredi dernier, le ministre libanais de l’Intérieur, Ahmed Hajjar, a annoncé des mesures visant à « maintenir la sécurité et l’ordre, et à assurer la sécurité de l’événement ». L’armée libanaise a annoncé la suspension des licences de photographie par drone à partir de samedi soir jusqu’à dimanche soir. Les vols à l’aéroport international de Beyrouth ont été suspendus à partir de 12 heures le dimanche 23 février 2025 jusqu’à 16 heures le même jour.
M’hamed Rebah
 

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