Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) qui tient aujourd’hui une réunion au niveau ministériel à (Doha) pour examiner les progrès réalisés depuis la 23ème réunion ministérielle du forum, a affirmé que ses 11 membres – Qatar, Russie, Iran, Algérie, Bolivie, Égypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigéria, Trinité-et-Tobago et Venezuela – et sept pays associés, représentent 70% des réserves prouvées de gaz et 51% des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié.
Rappelant que le Forum des pays exportateurs de gaz a souligné, à l’issue de sa 23e réunion ministérielle, tenue en novembre dernier, la nécessité d’investir davantage dans le gaz naturel afin d’atteindre l’égalité énergétique pour toutes les parties du monde. Selon le communiqué final, qui a sanctionné les travaux de cette réunion à laquelle a pris part le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, les pays membres du Forum ont relevé que «la pénurie de gaz démontre la nécessité d’investir davantage dans le gaz naturel comme un marché abondant et bon, source d’énergie flexible pour atteindre l’égalité énergétique pour toutes les parties du monde de manière durable». Présidée par le ministre des Hydrocarbures et des Énergies de Bolivie, Franklin Molina Ortiz, la 23e réunion ministérielle, organisée par visioconférence, a noté aussi l’importance des efforts communs des pays du GEFC dans le domaine du développement du gaz naturel et de la stabilisation du marché de l’énergie, dans le contexte d’une hausse sans précédent des prix du gaz.
En septembre Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a réaffirmé son soutien au rôle fondamental des contrats gaziers à long terme avec des prix indexés sur le pétrole pour assurer un approvisionnement constant en gaz.
Dans une publication sur son site web intitulée « prix du gaz sans précédent: la sécurité d’approvisionnement mondiale en danger », l’Organisation a précisé que « la coalition de 18 membres (GECF), représentant ensemble la plus grande part des réserves prouvées de la production et du commerce de gaz naturel dans le monde, maintient l’adhésion à l’esprit de la Déclaration de Malabo 2019, adoptée lors du 5e Sommet GECF de chefs d’État et de gouvernement ». La Déclaration «soutient sans réserve le rôle fondamental des contrats gaziers à long terme ainsi que la tarification du gaz basée sur l’indexation pétrole/produits pétroliers, pour assurer des investissements stables dans le développement des ressources en gaz naturel », ajoute la même source. Elle a, à ce propos, ajouté qu’un tel principe fournissait une base solide pour les acheteurs de gaz naturel ainsi qu’une protection des approvisionnements contre la volatilité des prix. L’Organisation a, dans ce cadre, cité l’exemple des contrats à long terme du Qatar qui représentaient environ 60% de ses exportations de gaz naturel.
Elle a également cité l’Algérie en notant que « l’Algérie, la Russie et d’autres pays membres du GECF ont également privilégié et continueront de s’appuyer sur des contrats à long terme avec des prix indexés sur le pétrole ». «C’est certainement une façon d’assurer un approvisionnement constant en gaz dans toutes les régions du monde et d’éviter une future crise du gaz », a soutenu le Forum.
S. Oub.