Des milliers de tonnes d’armes et de bombes qui servent au massacre de la population palestinienne à Ghaza, particulièrement les bébés, les enfants et les femmes, mais aussi les journalistes, sont envoyées par les États-Unis à l’entité sioniste et arrivent sans encombre. Les seuls à s’y opposer avec courage sont les travailleurs de certains ports américains et de pays occidentaux où sont chargées ces fournitures de guerre. En même temps, les milliers de tonnes d’aide humanitaire sont bloquées parce qu’elles sont destinées à faire vivre la population à Ghaza et à procurer des soins aux bébés et aux enfants blessés dans les bombardements aveugles de l’armée sioniste qui agit en tant qu’entité terroriste, comme l’a affirmé un député espagnol. L’instance qui se fait appeler Conseil de sécurité de l’ONU a été encore une fois bloquée par le véto des États-Unis opposés à tout cessez-le-feu et déterminés à maintenir leur feu vert à l’entité sioniste pour poursuivre ses massacres avec plus de haine . Les États-Unis, qui savent que « cessez-le-feu » est une façon de dire « arrêt de l’agression sioniste », ont bloqué un amendement de la Russie qui voulait inclure dans une résolution un appel à une « suspension urgente des hostilités ». La résolution adoptée par le Conseil de sécurité vendredi « exige de toutes les parties qu’elles autorisent et facilitent l’acheminement immédiat, sûr et sans entrave d’une aide humanitaire à grande échelle » à Ghaza mais ne contient pas l’appel au cessez-le- feu. Le texte exige l’utilisation de « l’ensemble des voies d’accès et de circulation disponibles dans toute la bande de Ghaza » pour l’acheminement de carburant, de nourriture et de matériel médical dans tout le territoire. Cette aide humanitaire, composée de produits alimentaires, d’eau, de médicaments et de carburants pour faire fonctionner les équipements des hôpitaux, est bloquée à Rafah, l’entrée de Ghaza, par l’armée sioniste qui fait comme elle veut sauf quand elle affronte sur le terrain les combattants du Hamas qui lui infligent chaque jour des pertes considérables, au point où les troupes prétendument d’élite de l’armée sioniste ont été obligées d’abandonner le champ de bataille. Le mouvement du Jihad islamique, cité par Al Mayadeen, a commenté hier samedi dans un communiqué la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU concernant l’aide au lieu d’appeler à la fin de l’agression contre Ghaza. Il a souligné qu’elle n’atteint pas le niveau des crimes commis parl’occupation, et marque un « échec retentissant » pour y mettre un terme à la guerre américaine d’anéantissement perpétrée par l’entité sioniste. Le communiqué qualifie la décision du Conseil de sécurité de « misérable ». Elle « donne à l’entité israélienne une opportunité de contrôler les besoins de Ghaza, au mépris des lois et normes internationales », estime le mouvement de résistance palestinien». La directrice régionale d’Oxfam pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Sally Abi Khalil, citée par Al-Mayadeen, exprime le même avis, en déclarant que le fait que le Conseil de sécurité de l’ONU ait adopté une résolution sur l’aide au lieu d’appeler à un cessez-le-feu à Ghaza était « complètement incompréhensible et cruel ». Pour le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres « Le vrai problème est la façon » dont l’entité sioniste « conduit son offensive, qui crée des obstacles massifs à la distribution de l’aide humanitaire à Ghaza », a-t-il dit, insistant sur le fait qu’un « cessez-le-feu humanitaire est le seul moyen pour commencer à répondre aux besoins désespérés de la population de Ghaza et mettre fin au cauchemar qu’elle vit ». Le mouvement du Jihad islamique a condamné « le silence officiel international et arabe concernant les campagnes d’arrestations, d’assassinats et de liquidation menées par l’entité israélienne en Cisjordanie occupée », rapporte la même source. Dans le même temps, le communiqué salue « le courage du peuple yéménite et de ses dirigeants pour leurs positions audacieuses et fermes en faveur de la Palestine et de son peuple». Le communiqué du « Jihad islamique » a également fermement condamné « le ciblage continu des journalistes et des professionnels des médias, y compris la destruction des bureaux de la chaîne Palestine Today à Ghaza ».
M’hamed Rebah
