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Fake news, vraies et fausses rumeurs, mises au point maladroites etc… : La FAF mise en demeure de revoir sa stratégie de communication

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Ce qui attend Belmadi en termes de communication ou comment il faut faire pour tuer dans l’œuf les rumeurs. Comment, surtout, protéger son groupe. Sur ce point, la FAF, bien en retard dans ce domaine plus que sensible, montre, au grand bonheur des « youtubeurs», quelques errements qui laissent perplexe. En tout cas, les derniers évènements démontrent, si besoin est, que Zetchi et son équipe, qui ont failli sur nombre de points, ont beaucoup de pain sur la planche. Une copie à revoir

Un signal fort pour Belmadi
Pas encore bien installé dans son banc, Djamel Belmadi qui est appelé à entrer au plus vite dans le vif du sujet avec la préparation de la liste élargie du groupe devant effectuer le déplacement de Gambie (c’est loin d’être gagné à l’avance) où il s’agira, entre autres, de réaliser, pour le compte de la seconde journée des qualifications pour la CAN 2019 au Cameroun, le meilleur résultat possible, a déjà eu toute la latitude pour apprécier à sa juste mesure la difficulté de la tâche qui l’attend à la tête d’une EN dont la mission principale est, entre autres et en plus d’assurer pratiquement dès cette étape son billet menant en terre des «Lions Indomptables», de regagner le cœur d’un public algérien surpris subitement en flagrant délit d’optimisme depuis l’annonce de la nomination de l’ancien meneur de jeu de l’Olympique de Marseille. Et bien plus après sa 1ère sortie médiatique réussie. Pour dire que les choses sérieuses ont bel et bien commencé pour un technicien qui sait combien sont grandes les attentes des fans des «Verts» et comment (ça apparaît dans ses tout premiers propos, notamment lors de son face à face avec les médias où, en plus des nombreuses promesses laissées, il maitrisera plutôt bien son sujet en renvoyant l’image d’un coach bien dans ses convictions, ce qui ne laissera pas indifférent un auditoire toute ouïe) il faut faire pour remettre en scelle une équipe en déficit flagrant de confiance. Belmadi, qui met les dernières retouches à cette fameuse liste élargie qui n’a pas manqué de faire débat ces derniers jours sous le signe (dans la tradition jamais démentie que, dans notre football, le bouche à oreille fait malheureusement règle de communication avec tous les dégâts que l’on sait) de bien des rumeurs (des gorges profondes en provenance de la bâtisse de Dely Brahim en sont responsables ?) dont les acteurs principaux ne seraient autres, justement, que le tandem Hakim Meddane (manager général de l’EN, de son état) et Djamel Belmadi (le successeur de Madjer à la tête de la barre technique de la sélection nationale) qu’un différend aurait opposé (le ton serait même monté selon toujours des sources impossibles à vérifier, même si la vox-populi croit dur comme fer qu’il n’y a pas de fumée sans feu pour qui connaît la maison) les deux hommes sur la justesse ou non de la convocation de certains noms, l’ex-driver des Qataris d’Al Duahail ayant carrément, outre de «piquer une colère noire, déchiré une liste qui lui aurait été soumise.» Connaissant le tempérament de Belmadi, la «réaction» paraît naturelle, l’intéressé ayant notamment bâti sa réputation de coach sur, si l’on ose dire, son «intraitabilité» lorsqu’il s’agit du respect de ses prérogatives.

On s’emmêle les pinceaux
Vraie ou fausse, l’information, traitée en long et en large, a fait naturellement le tour des réseaux sociaux entraînant dans son sillage nombre de commentaires peu amènes pour la structure en charge de la gestion de la balle ronde nationale dont une des tares majeures a une relation directe avec son incapacité manifeste à communiquer selon les règles admises et donc à prévenir ce genre de «dérapages» si tant est le terrain abandonné au profit des «youtubeurs» et donc le simple spectateur, mérite autant de tapage. C’est-à-dire cette propension aussi maladroite que maladive à réagir au lieu d’agir comme cette supposée guerre que la FAF, défaillante sur le sujet et qui a beaucoup de choses à se reprocher en faisant souvent profil bas, vient d’ouvrir contre ce qu’on appelle les «fake news.» Une guerre perdue à l’avance et ce, à la lumière des innombrables fautes commises, à l’image de ce nouveau «front» où il n’est jamais sûr de sortir indemne et de l’emporter face à un «ennemi invisible» après avoir perdu bien de l’énergie et du temps inutile en essayant, apparemment sans trop de succès, à se débarrasser de la «vieille garde raouraouienne», et donc des dernières poches de résistances mises sur le compte de l’ancien BF accusé de tous les maux, donnant ainsi une preuve supplémentaire de son amateurisme flagrant dans ce chapitre alors que sur le Net foisonnent, sans réel contrôle, les sources pour le moins généralement «bien informées» ce qui dénote de fuites organisées que ni Zetchi, ni son bureau (pour preuves, les affaires successives qui ont plus ou moins terni la première année de mandat du nouveau 1er responsable de notre jeu à onze, dont ce pic atteint avec cette affaire d’Ould Zemirli qui a fait couler énormément d’encre et de salive) n’ont pu ou su maîtriser. Que s’est-il passé au juste entre Meddane et Belmadi ? (*) Le moins que l’on puisse dire est que l’opinion est restée sur sa faim. Autant qu’il faut se désoler que la sortie de la cellule de communication de la FAF, restée étrangement absente de la scène médiatique sur nombre de sujets brûlants, paraît plus que tirée par les cheveux, la rumeur sur cette prise de bec avérée ou supposée se trouvant amplifiée, jetant au passage le trouble à travers notamment la lecture du communiqué «pondu» apparemment à la va-vite, sans trop s’arrêter sur les conséquences néfastes sur la compréhension du simple lecteur. Que s’est-il passé au juste ? On n’en sait que trop rien aussi sûrement que tout dans les «précisions ou clarifications» apportées à cette «affaire» qui n’aurait jamais dû dépasser le cadre stricte des réseaux sociaux, et encore moins le ton menaçant utilisé en la circonstance, vient nous rappeler l’urgence pour la FAF de revoir sa copie sur ce plan, l’amateurisme ambiant du côté des hauteurs du sud d’Alger n’augurant rien de bon quant à la gestion de certains dossiers engageant non plus seulement l’avenir de l’équipe en place dirigée par Zetchi mais plus gravement le devenir d’une discipline croulant sous le poids immense de l’incompétence de l’écrasante majorité de ses dirigeants, tant en clubs qu’au niveau des instances locales et nationales, le copinage restant l’argument incontournable pour toute nomination et/ou élection.

Quels agendas ?
A la FAF, en panne d’inspiration et où on peine vraiment à sortir de ses manches un sérieux projet de reconstruction pour reprendre les termes de ses locataires, c’est avec une image foncièrement ternie par de petites histoires de clocher qui ne font pas, loin s’en faut, avancer les choses, faire oublier le legs de Raouraoua, dont l’ombre plane toujours, tournant à la mission impossible. Image singulièrement écornée, professionnalisation de l’institution aux oubliettes, une crédibilité toujours à faire. La FAF, c’est sûr, à relire le dernier communiqué en date en réaction aux critiques et autres rumeurs la visant (une bataille perdue, encore une, à l’avance) sur le Net montre une certaine propension, voire une propension certaine, exagérée à jouer sur d’autres terrains que ceux, nombreux, pour laquelle elle a été élue. Fallait-il autant de tapage (pour rien évidemment) ou «laisser dire» (si on nous permet l’expression) carrément en laissant le soin au sélectionneur national de préparer dans la sérénité cette fameuse liste élargie et répondre ainsi sans faire trop de bruit aux parties visées (elles ne sont pas nommées mais l’on devine encore une fois que la FAF sortante est toujours sur la sellette quoi qu’on dise et ça commence à bien faire alors que les priorités sont ailleurs) en expliquant ou justifiant, c’est selon, des choix qui ne peuvent être que souverains. Cette semaine, la FAF, dans la tourmente, n’a pas eu le recul nécessaire devant de simples rumeurs ne méritant pas une sortie aussi «musclée.» Un ratage monumental et une autre occasion historique de s’élever ou d’élever le niveau et laisser les auteurs de telles «calomnies» et autres «dérives» à leur sport préféré qui est celui (inévitablement et la «complotite», voire la main étrangère pourquoi pas, n’y seraient pas en reste, ce qui nous rappelle les années de plomb) d’«obéir à des agendas (on ne nous dit pas de qui il s’agit mais on devine, ndlr) bien précis.» Y’a-t-il une crise entre deux hommes (Meddane et Belmadi pour ne pas les citer) condamnés, en raison de leurs attributions (dans le respect des prérogatives de chacun) à tirer dans le même sens, travailler pour le bien d’une sélection qu’on dit malade et que le «médecin» Belmadi, qui en a vu d’autres, a été appelé à son chevet. Il reste donc à la FAF de garder son calme et ne pas ruer dans les brancards à la moindre alerte sur les sites électroniques. Rester calme, c’est d’abord savoir communiquer dans les temps et sans faux-fuyants, libres à ceux qui ne brossent pas dans le sens du poil d’apporter leur pierre à l’édifice. A lire le communiqué en question, on peut croire désormais que du côté de Dely Brahim on fait sienne cette maxime désastreuse qui veut que celui qui n’est pas avec la FAF ne peut être que contre la FAF.» On ne peut faire mieux en guise de respect de l’autre. Démocratiquement votre… !
A. A.

(*) De retour au pays la matinée même, soit à quelques heures seulement du début du match décisif opposant, pour le compte de la 6e et dernière journée de la phase de groupes, le MC Alger à son invité du jour, l’ES Sétif (victoire de l’Entente 1-2 qui assure ainsi sa qualification pour le prochain tour au moment où ses concurrents les plus dangereux, en l’occurrence les Marocains du Difaâ El Djadidi, en déplacement au Congo chez le TP Mazembe, l’incontestable leader, consommaient leurs dernières chances en ne faisant pas mieux que le partage des points), le sélectionneur national M. Djamel Belmadi n’a pas eu le temps de souffler en se dirigeant directement vers l’enceinte du stade du 5-Juillet d’Alger pour assister à ce choc africain cent pour cent algérien dont il a dû sûrement tirer quelques enseignements utiles même si l’affiche n’a que rarement atteint des sommets, les deux formations, comme plombées par l’enjeu, ayant eu toutes les peines du monde à élever le niveau. Aussi sûrement que les satisfactions n’ont pas dû être nombreuses pour coach-Belmadi qu’on imagine déçu par la prestation d’ensemble, les noms susceptibles de le convaincre se comptant sur les doigts d’une seule main, c‘est pourquoi les observateurs ont été unanimes pour conclure qu’il n’a rien retenu d’une rencontre où l’esprit des 22 acteurs était essentiellement tourné sur le résultat. Après sa première sortie au «20 août 55» et le match PAC- CRB dans le cadre de la 2e journée de Ligue 1 «Mobilis», Belmadi, qu’on avait senti particulièrement agacé par les questions tournant autour de la dichotomie locaux- pros évoluant à l’étranger n’a apparemment pas attendu longtemps pour se faire déjà une idée sur la qualité du championnat national et la possibilité de piocher quelques talents susceptibles de rejoindre le onze national dans un contexte de concurrence impitoyable, les Mahrez et autres Brahimi, Bentaleb, M’Bolhi et consorts, se révélant encore une fois difficiles à déloger de leurs positions de titulaires indiscutables. A signaler que la FAF n’a pas raté l’occasion de diffuser une vidéo sur son Site officiel et montrant le nouvel entraîneur national en compagnie d’un de ses adjoints, Bouras, et de … Hakim Meddane. Une belle occasion pour Zetchi de démentir, par l’image, toutes les rumeurs ayant circulé ces derniers temps sur la «Toile» et concernant un désaccord entre les deux hommes. On veut, pour notre part, bien le croire et ce, pour le bien de l’EN qui a tant besoin de sérénité alors que se profilent à l’horizon des échéances internationales aussi urgentes que décisives sur la voie de la reconstruction promise par le nouveau staff qui a eu une belle occasion, après son passage par le temple du football algérien, de mesurer sa côte de popularité. Vite adopté par le public qui lui réservera un accueil des plus chaleureux, Belmadi peut maintenant, et jusqu’à nouvel ordre (on espère pour lui que la machine redémarrera très vite et que les résultats suivront) se consacrer à sa mission loin de toute pression. Une page des «Verts» a peut-être été tournée mardi et l’intéressé ne pouvait qu’apprécier.
A. A.

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