Dans un contexte de tension extrême et d’escalade militaire dans le secteur de Ghaza, les factions de la résistance palestinienne ont lancé un avertissement solennel hier.
Elles dénoncent les plans de l’occupation israélienne visant à pousser la population palestinienne à se déplacer vers le sud du territoire, préparant ainsi son expulsion forcée. Dans un communiqué officiel, les factions rappellent que l’opération militaire baptisée « Arabat Gideon », lancée par l’armée israélienne le 17 mai dernier, s’inscrit dans une stratégie de guerre d’extermination qui, selon elles, est vouée à l’échec. Elles affirment avec force que malgré la puissance militaire déployée, le peuple palestinien demeure fermement attaché à sa terre et refuse de la quitter. Les factions ont salué le courage et la résilience des habitants, qualifiés de « patients, résistants et accrochés à leur terre ». Elles ont aussi rendu hommage à la résistance armée, qui, disent-elles, « défend son peuple et humilie l’occupation dans les sables de Ghaza ». Par ailleurs, les factions appellent les dirigeants et peuples arabes et islamiques à « briser ce silence inquiétant » autour de la crise palestinienne et à agir de manière urgente pour lever le siège imposé au secteur de Ghaza. Elles réclament l’ouverture immédiate des points de passage pour l’acheminement de nourriture, médicaments, carburant et matériel médical d’urgence. Le communiqué salue également la position de solidarité de l’armée yéménite, saluant leur rôle actif dans la bataille baptisée « Toufan Al-Aqsa », un symbole de la résistance régionale contre l’occupation. Enfin, les factions réitèrent leur appel aux peuples arabes, musulmans et aux défenseurs de la justice dans le monde à s’engager dans cette lutte qu’elles qualifient de « bataille sacrée », soulignant ainsi l’importance cruciale du soutien populaire et international. Cette déclaration intervient alors que l’opération israélienne « Arabat Gideon » vise à contrôler totalement le secteur de Ghaza et à expulser ses habitants, dans un contexte de violences et de destructions massives qui continuent de faire des dizaines de victimes chaque jour.
M. Seghilani
