L’Usine Fiat prévoit de lancer sa deuxième ligne de production d’ici la fin du mois de juin prochain, ce qui lui permettra de porter sa capacité de production à 60 000 voitures par an.
Samir Cherfan, Directeur de la région Moyen-Orient et Afrique de Stellantis, avait annoncé, mars dernier, sur le réseau social LinkedIn, le lancement des travaux d’extension de l’usine Fiat. M. Cherfan avait expliqué que l’extension de l’usine Fiat d’Oran visait à intégrer les ateliers de peinture et de soudure de carrosserie, ce qui permettra d’augmenter le taux d’intégration locale et d’améliorer l’employabilité dans le secteur, de créer jusqu’à 2000 nouveaux emplois et de contribuer au développement de l’industrie automobile algérienne. Il avait ajouté que cette extension permettra d’augmenter la capacité de production annuelle à 90 000 unités d’ici à 2026.A tout point de vue, l’usine Fiat appartenant au géant Stellantis est un projet de grande dimension industriel qui s’inscrit non seulement dans le cadre du développement industriel et économique du pays mais aussi une plus-value pour le géant Groupe automobile qui vise des ambitions continentales.
Preuve en est, ce projet structurant a été réalisé en un temps record, sachant que les travaux de réalisation ont débuté en novembre 2022, après la signature d’un accord-cadre, en octobre 2022, entre le ministère de l’Industrie et le groupe «Stellantis», quatrième mondial dans le domaine de l’industrie automobile, qui comprend 12 marques, dont «Fiat». La deuxième partie de l’extension du projet sera elle aussi livrée avant les délais impartis. Pour rappel, l’usine Fiat a fait l’objet, durant la semaine écoulée, d’un prétendu arrêt temporaire d’activité.
Chose à laquelle le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a démenti, à travers un communiqué, l’information publiée sur les réseaux sociaux faisant état de la fermeture temporaire de l’usine Fiat d’Oran, en raison du vol de 132 moteurs Fiat, la qualifiant de «rumeur sans fondement». «Il nous a été donné de constater qu’une fausse information a été publiée sur les réseaux sociaux, indiquant que l’usine Fiat d’Oran a été fermée temporairement pour des raisons de vol de 132 moteurs Fiat», déplorant aussi le fait que «la photo de monsieur le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a été associée à cette publication», explique le responsable tout en assurant que «l’usine poursuit actuellement son activité sans aucun incident signalé», conclut le communiqué.
Après une absence de quatre années
Le Salon international de l’automobile d’Alger de retour en juillet
La société « ALGERIA EXHIBITIONS », filiale du groupe SAFEX, a annoncé dans un communiqué, l’organisation de la 20e édition du Salon international de l’automobile d’Alger, au palais des expositions aux pins maritime (Alger), du 9 au 15 juillet 2024, après plusieurs années d’absence.
« Cet événement majeur du secteur de l’automobile est de retour aux pavillons de la SAFEX, après des années d’absence, et marquera également le retour des amateurs du monde de l’automobile », a indiqué la société. « Plusieurs espaces seront consacrés à l’exposition, notamment, les pavillons Casbah, Ahaggar, Gourara, Union et Saoura », a ajouté la société, soulignant que cette manifestation qui s’étalera sur 7 jours, se veut « un espace commercial professionnel, avec la participation du secteur de l’automobile, représenté par les marques agréées en Algérie, outre le secteur des services et nombre de compagnies d’assurances et de banques ».
Le salon verra également, selon le communiqué, « une large participation de différentes marques automobiles agréées en Algérie, ce qui reflète leur ambition d’accéder au marché national afin de répondre aux demandes du client algérien ». La société organisatrice a mis en avant, à travers son communiqué, « l’importance du Salon de l’automobile d’Alger qui enregistrait, auparavant, l’affluence de 600.000 visiteurs, issus de toutes les wilayas du pays ». Selon le communiqué, « un événement dédié aux vélos et motocycles est prévu en marge du Salon international de l’automobile, dont les inscriptions de participation à se poursuivent via la plateforme numérique https://registration.safex.dz/login ».
Industrie
Geely pour redémarrer l’ancienne usine de Kia
Le wali de Batna, Mohamed Benmalek, a reçu, dimanche, au siège de la wilaya, une délégation de Geely Automotive Company, qui a présenté une offre d’investissement dans le secteur de l’industrie automobile dans la wilaya. En effet, la délégation de l’entreprise chinoise Geely a présenté une offre d’investissement dans le secteur de l’industrie automobile avec une demande d’obtention d’un terrain estimé à 50 hectares pour réaliser un projet d’usine automobile dans la wilaya de Batna. Dans ce cadre, le premier chef exécutif de la wilaya a salué l’offre de l’entreprise et leur a suggéré plusieurs sites appropriés pour implanter le projet, notamment : la zone industrielle d’Ain Yaqout, la zone d’activités de Djerma, la zone d’activités de Lazrou et la zone d’activités de Zana El Beida. Outre l’offre d’investissement pour Geely, le wali a également suggéré à la délégation la possibilité de redémarrer l’ancienne usine automobile Kia. L’offre de Geely Automotive est considérée comme une opportunité importante pour diversifier les investissements et les opportunités économiques dans la wilaya de Batna et créer de nouvelles opportunités d’emploi pour les jeunes.
Avec une capacité de production de 10 000 unités par an à partir de 2025
Tesla finit par décider la construction d’une usine de batteries en Chine
Ce deuxième site de Tesla en Chine devrait produire des batteries « méga packs » destinées à stocker chacune jusqu’à trois mégawattheures. Les médias chinois annoncent une production de 10 000 unités par an à partir de 2025. Alors que le projet d’agrandissement de son usine allemande suscite la polémique, Tesla vient de débuter la construction d’un nouveau site à Shanghai, en Chine. A partir de 2025, cette usine devrait produire 10 000 unités par an de batteries méga packs, selon l’agence de presse nationale Chine Nouvelle. »Je pense que la nouvelle usine est une étape importante pour Shanghai et Tesla », a commenté la vice-présidente de Tesla Tao Lin à l’agence Chine Nouvelle. « Dans un environnement plus ouvert, nous pouvons approvisionner le marché mondial avec des batteries de stockage d’énergie à grande échelle fabriquées en Chine », s’est-elle félicitée.
Le projet avait été annoncé en avril 2023, dans la foulée de la présentation aux investisseurs par Elon Musk, d’un ambitieux mais vague plan de croissance. Les méga packs de Tesla, destinés à stocker l’énergie et à stabiliser l’alimentation des réseaux électriques, revendiquent de pouvoir emmagasiner chacun plus de trois mégawattheures. La Chine présente ainsi de nombreux intérêts commerciaux pour Elon Musk. En avril 2024, il a rencontré le Premier ministre chinois Li Qiang lors d’une visite éclair au cours de laquelle le groupe américain a obtenu un important feu vert des autorités chinoises en matière de sécurité des données pour ses véhicules électriques produits localement. L’intérêt d’Elon Musk pour la Chine suscite des interrogations à Washington. Le président américain Joe Biden a notamment déclaré en novembre 2022 que les liens du milliardaire avec des pays étrangers « méritaient » d’être examinés.
En raison de l’enquête menée par Bruxelles sur ses subventions aux voitures électriques
La Chine prête à des mesures de rétorsion contre l’Europe
Pékin se prépare à appliquer des droits de douane de 25 % sur les importations de voitures européennes. Le gouvernement chinois n’a jamais accepté « l’enquête sur les aides publiques illégales » octroyées par Pékin aux constructeurs chinois de voitures électriques, conduite par Bruxelles et qui pourrait « mener à des taxes douanières ». D’après la Chambre de commerce chinoise auprès de l’Union européenne, Pékin travaille sur un projet de droits de douane sur les importations d’automobiles européennes. D’après cet organisme, une telle mesure serait une manière de réduire l’impact carbone de l’automobile en Chine. Mais pour de nombreux experts, il s’agirait « d’une mesure de rétorsion » alors que l’Union européenne a lancé une enquête sur des subventions publiques à l’exportation de voitures électriques. Si les investigations confirment un tel dispositif, Bruxelles visera par là la taxation des importations. Pékin n’a jamais caché son agacement sur cette enquête. Le premier marché automobile du monde s’est lancé dans une stratégie d’exportation massive afin d’écouler ses surcapacités industrielles, mais aussi pour s’imposer comme un leader du secteur automobile en profitant de son avance dans la voiture électrique. Lors de son passage à Paris, le président chinois Xi Jinping avait observé que cette enquête « avait été poussée par les Français », tandis que les Allemands s’étaient montrés réticents, étant un grand exportateur de véhicules vers la Chine, notamment les voitures premium et de luxe. Bruxelles devrait communiquer sur les conclusions de son enquête avant le 5 juin prochain.