Les autorités nationales et les institutions impliquées dans l’organisation du Hadj-2018 s’attellent à préparer les meilleures conditions de pèlerinage aux hadjis. Ainsi, pour faire face aux accidents de bousculade qui surviennent sur les Lieux Saints de l’Islam, ainsi les soucis en trait avec la santé des pèlerins, telles que les maladies virales et infectieuses auxquelles pourraient faire face la délégation hadjie nationale, la Protection civile et le ministère de la Santé, dont l’opération est pilotée par le ministère des Affaires religieuses, préparent activement le terrain aux pèlerins algériens et leur prodiguent les consignes nécessaires à l’effet de prévenir tout accident fortuit. Sur le plan matériel, il s’agit de mobiliser et regrouper tous les moyens nécessaires, afin d’assurer le bien-être aux hadjis. Pour ce faire, un programme portant formation, accompagnement et orientation en matière de logistique et surtout de santé a été mis en place. Ce jeudi, l’Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO) a appelé, dans son communiqué, les citoyens, devant accomplir le pèlerinage, à se rendre, dans les plus brefs délais, aux centres de santé de wilayas consacrés à cet effet, par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, pour effectuer leurs examens médicaux. Sur ce, l’ONPO rassure que «ces centres sont ouverts tous les jours de la semaine jusqu’au 15 mai en cours», soit jusqu’à mardi prochain. Une mesure de santé à laquelle tous les pèlerins algériens, en voyage vers la Mecque, se doivent de respecter pour se prémunir contre le risque d’attraper une maladie virale sachant que les conditions climatiques ne sont pas forcément les mêmes en Arabie saoudite qu’en Algérie.
200 agents de la Protection civile seront du voyage
En effet, soucieuse de répondre à tout éventuel accident, qui surviendrait sur les Lieux Saints de l’Islam et qui exposerait au danger les pèlerins algériens, la Protection civile compte dépêcher, avec la délégation nationale, quelque 200 agents. Il en faudrait bien en effet déployer un dispositif de prévention lorsque l’on sait que le plus grand regroupement humain dans le monde peut réserver des surprises, à plus forte raison que des bousculades accidentelles ont eu lieu par le passé et dans lesquelles des Algériens ont perdu la vie. Face à cela, les autorités publiques ont décidé d’optimiser l’action de prévention en mobilisant tous les moyens nécessaires pour veiller à la santé des pèlerins algériens.
À un peu plus de deux mois de la date du premier vol algérien vers les Lieux Saints, prévu le 25 juillet prochain, la direction de la Protection civile a réquisitionné un effectif qui passera de 165 à 200 agents, devant assurer une bonne prise en charge aux pèlerins, depuis leur départ d’Alger jusqu’à la fin du rite du Hadj de cette année.
C’est ce qu’a fait savoir le colonel Rami, directeur divisionnaire des fonctionnaires et représentant du Directeur général de la Protection civile. Lequel responsable a rappelé la 11e participation pour ce corps constitué au titre de l’année 2018. Pour bien assurer leur rôle, le cadre de la PC a appelé les agents affectés à cette mission à «fournir beaucoup d’efforts pour orienter, accompagner et aider les hadjis algériens notamment les personnes âgées».
À noter que cette déclaration a été faite au cours d’une rencontre, organisée jeudi dans la wilaya de Boumerdès, consacrée à la formation et la sensibilisation des membres de la mission sur les méthodes d’agir en situations difficiles auxquelles pourraient faire face les pèlerins. Sur ce, «ce contingent est très qualifié et il est prêt à relever ce défi et représenter dignement la Protection civile algérienne en Arabie saoudite», a rassuré le même responsable.
De son côté, le chargé de la communication à la DGPC, le colonel Nassim Bernaoui, a saisi cette occasion pour exhorter les éléments formant la mission du Hadj 2018 de se doter de tous les moyens de communication pour qu’ils soient en travail continu, surtout avec les hadjis algériens afin d’anticiper tout éventuel incident qui surviendrait tout au long du processus de pèlerinage.
Mohamed Amrouni
