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EXAMEN D’ÉVALUATION DES ACQUIS DE LA 5E ANNÉE PRIMAIRE : La Fédération des parents d’élèves rassure

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Il ne reste que quelques jours pour le début de l’examen d’évaluation des acquis pour les élèves de la cinquième année primaire, dont ses détails et critères ont suscité une confusion et crainte chez le corps pédagogique et les parents d’élèves.

Après sa suppression en 2021, l’examen de fin du cycle primaire continue de poser problème, suite à la décision de le remplacer par un examen d’évaluation dans neufs matières. Pour la présidente de la Fédération nationale des parents d’élèves, Djamila Khiar, il n’y a aucune raison pour s’inquiéter, au contraire c’est une mise à niveau pour les élèves pendant 25 jours, loin de la pression, rassurant que cet examen se passe dans l’établissement scolaire et durant les cours, « il n’y a aucune crainte » affirme-t-elle. Contactée hier par le Courrier d’Algérie, Mme Khiar a indiqué qu’il «  il s’agit d’une évaluation pour accompagner et aider l’élève dans le cycle moyen « y aura des questions très simples, sans notes, et elle n’impactera pas sur le passage » précise-t-elle. Selon elle cette évaluation est très importante car elle permettra à l’enseignant de la première année moyenne d’accompagner, de corriger, et de faire des mises à niveau des enfants qui ont des lacunes dans certains matières ». Rappelant que l’examen dans trois matières (l’arabe, le français et les mathématiques) ne suffit pas , du coup « le niveau réel de l’élève est inconnu », un constat fait entre 2014 et 2022, ou il a été remarqué que l’élève cale en première année moyenne. «  Plus de 50% d’élèves redoublent en cette année » remarque-t-elle. Quant aux craintes des parents, elle a déclaré que ces derniers se rendront compte une fois qu’ils verront le carnet scolaire. « Il va y avoir trois copies, une au CEM, une au ministère et une aux parents dans lequel sont portées toute les évaluations » fait savoir Mme Khiar, donc le parent lui-même, enchaîna-t-elle, «  peut accompagner son enfant ». Dans le contexte elle indiqua que cela n’a aucun impact phycologique sur l’enfant notamment que plusieurs parents ont dénoncé la durée de l’examen auparavant, « Il n’y a pas une durée bloquée (10 ou 15 jours), La période est de 25 jours pour laisser les enseignants et les établissements de s’organiser comme ils veulent, l’essentiel et d’appliquer le modèle qui leur a été transmis et rester dans cet esprit ». Quant à l’enfant il sera interrogé sur des questions simples pendant le cours, « c’est-à-dire le programme continue normalement », précise la présidente de la Fédération nationale des parents d’élèves. Pour rappel, le ministère de l’Éducation nationale a dévoilé en février passé les modalités de passage au cycle moyen. À partir du 30 avril, les élèves passeront 9 examens d’évaluation dans toutes les matières enseignées. Même si les notes ne sont pas prises en considération dans la moyenne de passage, la participation à cet examen est obligatoire. Toute abstinence ou absence exclut l’élève, même brillant, du passage au cycle moyen. Certains parents ont exprimé leur mécontentement pensant d’être loin de cette ambiance d’examen pour leurs enfants. « Nous nous retrouvons avec un examen de 4 semaines, et en plus avec le risque d’exclusion en cas d’absence. Cette décision va à l’encontre de la psychologie fragile de nos enfants, dont l’âge ne dépasse pas les 9 ans. De plus, le caractère obligatoire de ce mois d’examen supprime le fait que les notes ne soient pas comprises dans le passage. Le stress reste intact. Le pire est qu’il est étalé dans la durée», avait déclaré l’un d’entre eux.
Sarah Oubraham

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