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Et de deux… !

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Nous avons décidé de ne pas bouder notre plaisir. On savait que le programme national d’urgence, ordonné par le président de la République, comprend la réalisation de cinq grandes usines de dessalement de l’eau de mer dans les wilayas d’El-Tarf (Koudiet Eddraouche), de Béjaïa (Tighremt-Toudja), de Boumerdès (Cap Djinet), de Tipasa (Fouka) et d’Oran (Cap Blanc). On savait qu’elles ont une capacité de production de 300 000 M3/jour chacune. Et que donc ce sont des méga-stations. On savait que c’est un investissement de près de 2,4 milliards de dollars. Ce qui n’est pas rien. On savait tout cela, jeudi dernier, lors de l’inauguration de la première station de Cap-Blanc à Oran. La seule chose que nous ne savions pas, c’est leur entrée en fonction aussi rapprochée, l’une après l’autre. Quand on sait ce qu’elles représentent pour un pays au climat aussi aride que le nôtre et « particulièrement dans cette conjoncture où la région du Maghreb se dirige vers une raréfaction de l’eau en raison de faibles précipitations » comme l’a si bien rappelé le président Abdelmadjid Tebboune, comment pourrait-on assister sans applaudir à leur arrivée dans le circuit de distribution ? C’est plus qu’un événement grandiose, c’est un moment historique ! D’autant et comme rappelé par le Chef de l’État « chaque pas franchi aujourd’hui par notre pays montre qu’il se rapproche davantage de la scène des pays émergents ».
Toutes ces raisons et d’autres nous autorisent à pavoiser. Comme la réalisation par des compétences algériennes. Comme le taux d’intégration des produits nationaux dans ces usines qui a déjà atteint 30%. Comme ces délais records de réalisation en 25 mois, au lieu de 36 mois, grâce au travail en continu 24/24h. Comme ces 300 étudiants qui, parallèlement, ont été formés dans le domaine du dessalement de l’eau de mer. Ou encore, cerise sur le gâteau, et comme annoncé par le P-DG de SONATRACH, Rachid Hachichi, « nous travaillons à intégrer les énergies renouvelables dans la gestion des usines de dessalement d’eau de mer, en créant des fermes solaires qui couvriront de 30 à 40% des besoins de ces usines, ce qui contribuera à réduire les coûts de production ».
Il est impossible de ne pas faire la fête à chacune des inaugurations de ces cinq stations de dessalement. Ne serait-ce que pour donner de l’urticaire à tous ces Cocoricos et Pèquenauds racistes. N’est-ce pas Ciotti ! N’est-ce pas Driencourt ! N’est-ce pas petit Bardella bloqué sur l’art.133 ! L’Algérie qui gagne, c’est dur à avaler ! Et ce n’est pas fini. Il s’agit « d’une réalisation dont nous nous enorgueillissons aujourd’hui, demain et après-demain » s’est confié le président de la République qui a promis également de « trouver des solutions adéquates pour le reste des régions du pays ». Vous le savez, c’est quelqu’un qui tient ses promesses. Techniquement c’est du domaine du possible. Pendant que vos dirigeants vous font boire de l’eau radioactive, les nôtres s’occupent à produire de l’eau de manière durable. Tendez vos verres et… À notre santé !
Zouhir Mebarki

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