Le président de la fédération espagnole des institutions de solidarité avec le Sahara occidental (Fedissah), Carmelo Ramirez, a réaffirmé que le conflit au Sahara occidental est une question de décolonisation qui ne peut être résolue que par un référendum d’autodétermination, appelant la communauté internationale à trouver une solution à l’état de guerre actuel. « Le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation qui ne peut être résolue que par le référendum d’autodétermination de la population sahraouie », a déclaré vendredi M. Ramirez lors de la réunions de l’intergroupe parlementaire Paix et liberté pour le peuple sahraoui, tenue au Parlement de La Rioja (Espagne), soulignant que « c’est l’objectif politique » que toutes les organisations soutenant le peuple sahraoui doivent atteindre. À cette occasion, Ramirez a appelé tous les groupes parlementaires à « coordonner leurs actions pour continuer à soutenir le peuple sahraoui du point de vue humanitaire, avec des projets de coopération dans les camps de réfugiés, et pour dénoncer les graves violations des droits de l’Homme commises par l’occupant marocain dans les territoires sahraouis occupés et l’exploitation illégale des ressources naturelles sans le consentement du peuple sahraoui. Pour le président, Fedissah est guidée dans son accompagnement par des organisations soutenant le peuple sahraoui, par un « engagement éthique » qui défend « les valeurs de justice, les valeurs des droits légitimes reconnus du peuple sahraoui et la liberté d’un peuple condamné à vivre en exil ». De même, Carmelo Ramirez a dénoncé la violation, par le Maroc, du cessez-le-feu, ce qui a donné lieu à « l’état de guerre » actuel au Sahara occidental. Cette nouvelle réalité, « affecte non seulement le Sahara occidental, mais toute la région, créant un espace d’instabilité et d’incertitude », a-t-il prévenu. Concernant la grave situation dans les territoires occupés, Ramirez a dénoncé « le harcèlement brutal par la police marocaine des familles sahraouies ». Le cas de Soltana Khaya et de sa famille et celui des prisonniers sahraouis « est intolérable », a-t-il dénoncé. En ce qui concerne la question des réfugiés, les intergroupes et associations présents ont été appelés à prendre en compte les effets de la pandémie sur la population réfugiée et les coupes dans l’aide humanitaire internationale. Par la même, le président Fedissah a évoqué la demande faite aux Nations unies, à l’Union européenne et aux membres du Conseil de sécurité d’obliger le Maroc à respecter les engagements internationaux. « Nous exigeons une réponse à la nouvelle situation et une solution à l’état de guerre actuel par le biais du référendum d’autodétermination. » « Ce que nous devons soulever, c’est l’action immédiate de l’ONU », a-t-il insisté.
M. B.