Accueil ACTUALITÉ ESCALADE DE VIOLENCE SIONISTE À GHAZA : 71 martyrs et 289 blessés...

ESCALADE DE VIOLENCE SIONISTE À GHAZA : 71 martyrs et 289 blessés en 24 heures

0

Hier, les avions de l’occupation ont mené plusieurs frappes successives sur la région de Mawasi, faisant 71 martyrs et plus de 289 blessés, y compris des agents de la défense civile.
Au cours du 281ème jours de guerre contre Ghaza les forces d’occupation israéliennes ont commis quatre massacres contre des familles à Ghaza, ciblant la région de Mawasi avec cinq missiles, où des dizaines de civils palestiniens résident. L’armée de l’occupation a également perpétré un massacre contre des citoyens déplacés à Khan Younès. Les équipes de secours continuent de retirer les corps des martyrs après les frappes. Les hôpitaux de Ghaza sont débordés, incapables de gérer l’afflux de martyrs et de blessés, exacerbant la crise en raison de la destruction systématique des infrastructures de santé. En parallèle, 15 civils ont été tués lors d’un raid violent sur le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de Ghaza, selon des sources palestiniennes. Ces mêmes sources ont indiqué que les avions de l’occupation ont ciblé une salle de prière dans le camp d’Al-Shati, entraînant la mort de 15 personnes. Depuis le début de la guerre contre Ghaza le 7 octobre 2023, le nombre de martyrs s’élève à 38 443 et celui des blessés à 88 481. Il est important de noter que des milliers de victimes restent piégées sous les décombres et dans les rues, les équipes de secours étant incapables de les atteindre en raison des conditions dangereuses et de l’ampleur des destructions.

La CIJ rendra son avis sur l’occupation le 19 juillet
La Cour internationale de justice (CIJ) a annoncé qu’elle rendra le 19 juillet son avis sur les conséquences juridiques de l’occupation des territoires palestiniens par Israël. Dans ce contexte, la communauté internationale, les Nations unies, les organisations internationales et tous les pays du monde libre sont appelés à exercer des pressions sur Israël et l’administration américaine pour mettre fin à la guerre de génocide et à l’effusion de sang continue dans la bande de Ghaza. Cette annonce intervient juste avant la visite prévue de Benjamin Netanyahou au Congrès américain, entre le 20 et le 25 juillet. Selon un communiqué de la CIJ, une audience publique se tiendra à 15h au Palais de la Paix à La Haye, siège de la Cour, au cours de laquelle le président de la Cour présentera l’avis consultatif. En février dernier, un nombre record de 52 pays ont présenté des arguments devant la CIJ sur les implications juridiques des actions d’Israël dans les territoires palestiniens. Cette procédure fait suite à une demande de l’Assemblée générale des Nations unies en 2022. La CIJ, affiliée à l’ONU, est la seule cour internationale habilitée à trancher les différends généraux entre nations et à fournir des avis consultatifs sur les questions juridiques internationales.

L’UNRWA renforcée par 118 états membres de l’ONU
118 États membres des Nations unies ont annoncé, vendredi, leur adhésion à l’Initiative d’engagements conjoints lancée par la Jordanie, le Koweït et la Slovénie, visant à soutenir l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). Cette initiative est cruciale pour aider l’UNRWA à surmonter ses défis politiques et financiers tout en mettant en avant son rôle essentiel dans la fourniture de services aux réfugiés palestiniens et en tant que pilier de la stabilité régionale. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à l’issue de la Conférence d’annonces de contributions de l’UNRWA, organisée chaque année par les Nations unies à leur siège à New York. Le Représentant permanent de la Jordanie auprès des Nations unies, Mahmoud Hammoud, a déclaré : « Nous sommes ici pour annoncer officiellement l’Initiative d’engagement à court terme de l’UNRWA, initialement lancée par la Slovénie, la Jordanie et le Koweït, et qui a commencé avec le soutien de 16 pays. Aujourd’hui, nous sommes heureux de voir ce nombre augmenter à 118 ». Hammoud a également mentionné avoir reçu des appels de représentants d’autres pays souhaitant se joindre à l’initiative, et a encouragé tous les États membres à y adhérer. Il a souligné l’importance vitale de soutenir l’UNRWA en cette période difficile, affirmant que l’agence est une bouée de sauvetage pour les réfugiés palestiniens, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la subsistance, dans toutes ses zones d’opération, y compris le territoire palestinien occupé. Tanja Fajon, ministre des Affaires étrangères de Slovénie, a également exprimé son soutien à l’UNRWA, mettant en avant le rôle crucial de l’agence dans le sauvetage des vies chaque jour. Elle a remercié les ministres des Affaires étrangères de Jordanie et du Koweït pour leur soutien à cette initiative, soulignant que ces engagements envoient un signal fort de soutien politique à l’UNRWA. Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a exprimé sa gratitude pour le soutien et la solidarité envers l’agence et son personnel. Il a souligné que l’Initiative d’engagement conjoint inclut également tous les membres du Conseil de sécurité et représente une reconnaissance des efforts déployés par les employés de l’UNRWA dans des conditions souvent difficiles. Cet engagement témoigne également de l’absence d’alternative à une solution politique pour permettre à l’agence de poursuivre ses activités essentielles. En mai dernier, les ambassadeurs de Jordanie, du Koweït et de Slovénie auprès des Nations unies ont lancé cette initiative d’engagements communs pour soutenir l’UNRWA, conscients des nombreux défis opérationnels, politiques et financiers auxquels l’agence est confrontée, particulièrement ces derniers mois.

Amnesty dénonce les déplacements forcés des civils
Amnesty International a annoncé que les civils palestiniens subissent de multiples vagues de déplacements en raison des attaques incessantes d’Israël sur la bande de Ghaza depuis neuf mois, ainsi que des ordres d’évacuation répétés. L’organisation a déclaré que « ces ordres constituent un transfert illégal et un crime de guerre ».
Cette semaine, les forces israéliennes ont émis un nouvel ordre d’« évacuation » pour la ville de Ghaza, ordonnant à tous les habitants de fuir vers le sud, comme indiqué dans un post sur X. Amnesty a souligné qu’en l’absence de garanties de retour après les hostilités et sans hébergement sûr pour les personnes déplacées, de tels ordres représentent un transfert illégal et un crime de guerre. L’armée israélienne a demandé aux résidents de la ville de Ghaza de se diriger vers Az-Zawayda et Deïr al-Balah, au centre de l’enclave palestinienne, tout en avertissant que la ville de Ghaza demeurerait une zone de combat dangereuse.
M. Seghilani

Article précédentLE PRÉSIDENT SORTANT A RÉPONDU À L’APPEL DE PLUSIEURS PARTIS POLITIQUES ET D’ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE : « Oui pour un second mandat ! »
Article suivantLA  FÉDÉRATION ESPAGNOLE DES INSTITUTIONS SOLIDAIRES AVEC LE SAHARA OCCIDENTAL L’A AFFIRMÉ : « La Minurso doit protéger les richesses sahraouies »