Inscrit en urgence dans la chaîne des soins de santé publique, la dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA), appelée aussi dialyse à domicile, est présentement une pratique usuelle fraichement matérialisée à l’hôpital Ahmed-Medaghri, d’Aïn-Témouchent.
Elle connait, selon le service dûment habilité, un engouement qualitatif et le mode de soin le mieux indiqué, d’après les malades qui avaient l’habitude de traverser de longues distances pour arriver au service sus mentionné avec toutes les complications et les risques à encourir notamment la question liée au problème de transport. En plus de l’hémodialyse classique (HD), l’établissement public de santé de proximité (EPSP) Ahmed- Medaghri est entré dans une phase avancée pour ce type de médication à domicile au niveau de la circonscription territoriale de compétence. Certains ont jugé nécessaire pour des cas de dialysés occupant des postes de travail sensibles, que l’opération se fasse au niveau du lieu de travail. La proposition est prise en considération, selon des informations qui ne précisent pas combien de cadres ou de travailleurs sont concernés par cette formule qui reste un test à expérimenter par la suite. Cependant, il est dit que la dialyse à domicile doit répondre à un critère de base qui est la formation d’un aidant au centre de dialyse pour une certaine période assez courte, selon toute vraisemblance. Quand il s’agit du patient lui-même, la formule préconise la formation du patient lui-même pour une durée d’au moins 08 séances, une période nécessaire pour apprendre au dialysé comment préparer le matériel et les fournitures. Selon les sources hospitalières, deux litres de dialysat sont introduits dans l’abdomen par un tube spécial appelé cathéter (ou tuyau) de dialyse péritonéale. Ce mécanisme est appelé » infusion ». Le processus de nettoyage utilise la membrane comme filtre naturel dans l’abdomen du patient. Les déchets et le surplus d’eau sont évacués de l’organisme vers le dialysat par la membrane péritonéale. Enfin, il faut arriver à une situation où le patient peut aisément s’auto-administrer, une opération qui signifie qu’il s’habitue à se sentir mieux et contrôler mieux sa tension artérielle. Aussi, en terme général, le patient a besoin d’un endroit dans le lieu de vie et disposer d’espace pour stocker les consommables (désinfectants, seringues, aiguilles, médicaments, tubulures sanguines et autre matériel) pour une meilleure prise en charge à domicile. De l’avis de plusieurs observateurs, l’hôpital Ahmed- Medaghri nécessite beaucoup de moyens pour pouvoir satisfaire les patients qui y sont domiciliés, aujourd’hui seulement 05.
Ce n’est pas pour ce petit nombre qu’on doit faire beaucoup de tapage médiatique. Ce qui importe le plus pour résoudre les problèmes posés déjà est comment réussir l’autonomie thérapeutique à domicile par les malades eux-même ou par les aides soignants.
Boualem B.