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Environnement à Jijel : la ville en fleurs voit la vie en rose

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Balcons fleuris, espaces verts biens entretenus en bas d’immeubles. La ville de Jijel, en ce début de la saison de printemps, se régénère, respire à plein poumon et semble définitivement résolue à retrouver son lustre d’antan, son look de cité littorale pittoresque.Bien que les réflexes ont la peau dure, des citoyens mus par le vent de l’écologie et de la préservation de l’environnement se sont lancés, ces dernières années, à une nouvelle forme d’embellissement du cadre de vie de leur milieu environnant, au niveau de certains quartiers du chef-lieu de wilaya.

Quand l’amour de l’environnement rime avec balcons fleuris
De petites associations agissant pour la protection de l’environnement ont ainsi réussi à semer les graines de l’amour de l’environnement, en lançant des concours du « meilleur balcon fleuri » et qui ont eu un impact positif.
L’essentiel est de faire le « premier pas » et dans la bonne direction pour amener, pour ne pas dire attirer, beaucoup de citoyens, à adhérer à cette action citoyenne, selon les propos d’un animateur de cette opération. Les réseaux sociaux aidant, une certaine émulation a été créée chez des citoyens qui ont rivalisé d’imagination dans cette exaltante entreprise. Dans le même ordre d’idées, des aménagements d’espaces verts au bas d’immeubles d’habitation ont émergé grâce à la volonté de comités de quartiers. Les amas d’immondices qui « ornaient » autrefois beaucoup de quartiers de Jijel ont disparu, et le visiteur se retrouve face à des carrés, des triangles et autres formes géométriques où les couleurs des plantes et des fleurs se côtoient dans une parfaite symbiose. A la cité jouxtant le stade de football Colonel Amirouche, la main verte est à l’honneur. Les tout petits comme les seniors se sont découverts une passion pour le jardinage et ont engagé toute leur énergie pour planter et reboiser des espaces autour des immeubles pour le bien de la communauté et des riverains.

40 millions de dinars pour l’embellissement des sites
Outre sa corniche, dont la beauté se passe de tout commentaire, Jijel est aussi une ville de fleurs, comme en témoigne la présence de fleuristes et horticulteurs qui ont pignon sur la route. Il suffit d’emprunter la RN 43 en direction d’El Aouana pour constater de visu le panorama qu’offrent les petites échoppes alignées sur cet axe routier et présentant une multitude de variétés de fleurs et plantes d’ornementation. Là, les cortèges nuptiaux y vont se ravitailler pour décorer les voitures de la longue procession qui sillonnera et la corniche et les principales artères de la ville. A l’occasion des vacances scolaires de printemps, le parc animalier de Kissir, très prisé par les visiteurs depuis son ouverture il y a une dizaine d’années, a organisé, cette fois-ci, une exposition de plantes ornementales et de fleurs au grand bonheur des touristes se rendant à cet ensemble environnemental de 24 hectares.L’initiative en elle-même est louable dans la mesure où elle contribue à apporter un plus au monde de l’environnement. En matière d’hygiène, il faut dire que les autorités locales ne lésinent pas sur les moyens pour améliorer le cadre de vie des localités. Chaque début de semaine, des campagnes de volontariat de nettoyage auxquelles adhèrent les moyens humains et techniques, publics et privés, sont organisées avec comme corollaire des tonnes de détritus enlevés. Comme la saison estivale approche à grandes enjambées, des actions d’entretien et de nettoyage des plages et des sites environnants sont lancées sur le terrain. Pour cette opération, une enveloppe de 40 millions de dinars a été dégagée pour des actions d’aménagement et d’embellissement des sites destinés à accueillir des estivants. On susurre aussi que cette saison « ne sera plus jamais comme avant » où l’anarchie régnait en maîtresse. Lors de réunions de préparation consacrées à la saison estivale, le wali Larbi Merzoug a, à maintes reprises, insisté sur l’aspect organisationnel à imprimer à cette période de l’année. Que ce soit le stationnement anarchique de véhicules, les parkings sauvages squattés, la vente d’objets sur la voie publique, à. Ce spectacle ne fera pas partie du décor de la célèbre corniche jijelienne, souligne-t-on.

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