Accueil ACTUALITÉ Entreprenariat féminin : De plus en plus de femmes réussissent le challenge

Entreprenariat féminin : De plus en plus de femmes réussissent le challenge

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Dans le cadre de ses activités pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes, l’Association Sidra a organisé une journée d’information dédiée à l’entreprenariat des jeunes femmes, jeudi, au niveau de l’espace Coworking Sylabs à Alger.

La rencontre a été rehaussée par la participation des responsables institutionnels, experts et entrepreneurs connus dans la sphère économique. Leur présence à cet événement à pour objectif d’informer, de conseiller et échanger avec la gent féminine engagée dans le monde de l’entreprenariat. Cette journée d’information a abordé les enjeux de l’entreprenariat des femmes dans le développement du pays, les dispositifs de financement et d’accompagnement des jeunes porteurs de projets ainsi que la création et la protection de la propriété industrielle. Sabrina Baroun, chef consultante porteuse de projet compte aujourd’hui créer sa propre agence de conseil culinaire, participante au programme AWEP qui est un programme phare et innovant qui servira de modèle à la formation entrepreneuriale en Algérie, nous dira que cette journée complémentaire a la formation de 4 jours qui se sont déroulés sur 2 weekends à savoir le 14 et 15 puis du 20 au 21 septembre est très bénéfique. « On a eu la chance de faire partie de la 1ére édition 2016, je recommande a toutes les femmes qui ont un projet d’entreprise qu’elles le réalisent, c’est ce genre de perspectives qui pourra les aider», a-t-elle dit. « Mon entreprise est en cours de création, je n’avais pas l’idée de consulter l’aide de l’ANSEJ ou de l’ANGEM mais vu ce que j’ai appris aujourd’hui je compte le faire », a-t-elle précisé. Katia Ouameur Ali, 23 ans, porteuse de projet dans le domaine de l’informatique, souhaite que ce genre d’initiative soit également organisé dans d’autres wilayas en dehors d’Alger. «Beaucoup de femmes à l’intérieur du pays ne sont pas encore au courant que ce genre de dispositif existe. C’est pourquoi il faut songer à en organiser d’autres journées », a-t-elle dit. Par ailleurs, la directrice des affaires de la femme au ministère de la Solidarité, de la Famille et des affaires de la femme, a précisé qu’il y’a eu un échange d’informations et d’idées. « On a pu cerner les difficultés que pourraient rencontrer les jeunes femmes dans le milieu professionnel et les mécanismes pour y remédier» a-t-elle fait savoir. De son côté, Nacira Haddad, vice présidente du FCE, et présidente de la commission entreprenariat et formation, a tenu à passer le message a toutes ces jeunes femmes qui sont engagées dans un parcours d’entreprenariat d’être sûres en leur parcours qu’elles construisent aujourd’hui avec passion et beaucoup de courage. « Cependant, il faut essayer de s’ouvrir au monde de l’entreprenariat très tôt, acquérir la culture entrepreneuriale dès le primaire, dès le lycée, l’université parfois c’est trop tard. Nous devons régler ça en agissant tôt sur la formation et culture d’entreprenariat. Agir sur le système éducatif et l’université, également, il faut que les dispositifs importants que le gouvernement a mis en œuvre puissent être très vite orientés vers les localités, vers les territoires, pour qu’ils puissent être dans l’anticipation et apporter les idées de projet aux jeunes. Agir sur les dispositifs et améliorer leur gouvernance et faire en sorte à ce que l’accompagnement soit très pratique et non théorique. Enfin, agir sur les collectivités locales, il faut que les walis deviennent les premiers promoteurs de l’entreprenariat des femmes et des jeunes dans leurs propres wilaya, c’est fondamental. Le responsable du club export au World trade center Algeria, Racim Benghanem a pour sa part expliqué que l’université algérienne, à vraiment produit des potentiels qualifiés, qu’il est important d’encourager. « Aujourd’hui, il est important, pour nous, personnes et personnalités du monde de l’entreprenariat, d’encourager ces jeunes qui peut être, eux, lanceront des projets qui seront complémentaires aux activités du tissu économique en général ». « Il y’a encore tellement a faire et nous restons disponibles a apporter nos contributions a ce développement » a-t-il conclu. La présidente de l’association nationale pour la protection de la jeunesse, Dridri Nadia a souligné que des améliorations remarquables ont été faites au niveau de l’ANEM, l’ANGEM et l’ANSEJ, et c’est pour éventuellement faciliter la tâche à ces jeunes femmes, soit dans leurs foyers domestiques, soit à l’extérieur. Enfin, La rencontre à été une occasion de partage d’expériences entre acteurs économiques actuels et futurs et promouvoir le rôle de la femme dans la dynamisation de l’économie nationale.
Djedjiga Hamitouche

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