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ENTRAINEMENT AU PROFIT DES ÉLÉMENTS DE POLICE DE LA LIBYE : L’Algérie réitère sa disponibilité à intensifier les sessions de formation

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La détermination de l’Algérie à poursuivre ses efforts pour aider la Libye à dépasser la crise, à travers le dialogue et les solutions pacifiques, a été réaffirmée, par le secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, Mohamed Amine Deramchi, ainsi que le soutien aux dispositifs de sécurité pour restaurer la paix et la stabilité dans le pays.

Les déclarations de Deramchi ont été tenues, lors de la réunion avec son homologue du Gouvernement libyen d’union nationale, Khaled El Mazen, mardi dernier, consacrée à l’examen des moyens de mise en œuvre des accords de coopération sécuritaire bilatérale et la lutte contre la criminalité et la drogue. L’Algérie est déterminée à poursuivre ses efforts pour aider la Libye, a affirmé le SG au ministère de l’Intérieur, en vue de voir ce pays «surmonter cette pénible épreuve» des efforts qui vont être consentis par la diplomatie algérienne «prônant le dialogue et les solutions pacifiques» a précisé, Deramchi, sans manquer de souligner «dans le cadre du respect des affaires internes» de la Libye. Il indiquera, lors de sa réunion avec Khaled El Mazen, son homologue libyen du gouvernement de Fayez Esaraj, que notre pays continuera également à soutenir notre voisin de l’Est «à travers le soutien aux capacités de ses dispositifs de sécurité pour relever tous les défis» auxquels la Libye fait face et ce, poursuit Deramchi «jusqu’au rétablissement de la sécurité et de la stabilité le plus tôt possible » en Libye. Poursuivant, il dira que l’Algérie, à la lumière de son expérience douloureuse durant la décennie noire, «est consciente des circonstances très dures et inédites que traverse actuellement la Libye», notamment «la détérioration de la situation sécuritaire dans certaines régions et l’aggravation du crime organisé suite à l’épuisement des forces de sécurité dans leur lutte antiterroriste pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité» avant de vaquer, poursuit Deramachi «de façon ordinaire, à leurs activités qui consistent» cite-t-il, la lutte contre le trafic de drogue, la migration clandestine. Deux défis auxquels la Libye est confrontée, d’autant plus que le trafic de drogue et la migration clandestine se sont accentués d’une manière fulgurante, suite au basculement de notre voisin de l’Est dans l’instabilité et le chaos, en 2011, date de l’éclatement de la crise libyenne suivie de l’intervention militaire de l’Otan. La rencontre qui a réuni, mardi dernier, les deux responsables, (Dramchi et Mazen), a été consacrée, selon le SG du minsitère de l’Intérieur, à «la poursuite des consultations», celles entamées lors de la visite effectuée par le ministre libyen de l’Intérieur en Algérie la semaine dernière, dont l’objectif principal visé par cette réunion est «de définir les fondements de la relance de la coopération en matière de sécurité à la lumière des conditions et des défis actuels de la région de l’Afrique du Nord de manière générale et leurs retombées sur la stabilité des deux pays et la sérénité de leurs citoyens» a indiqué le SG du ministère de l’Intérieur.
Celui-ci a tenu à souligner que la rencontre qui l’a réuni avec son homologue libyen, Mazen, témoignait de la conviction des deux pays quant à l’importance de «la sécurité de la Libye dont est tributaire celle de l’Algérie et vice-versa» a précisé Mohamed Amine Deramchi. Rappelant que les deux pays avaient conclu un accord de sécurité en août 2001 et convenu de le mettre à jour lors de la deuxième session de la commission conjointe de sécurité en février 2012 et ce, a précisé Deramchi «en fonction des nouvelles données et mutations» qu’a connues la Libye, outre l’existence d’un projet de convention bilatérale portant sur la lutte contre la drogue et les psychotropes, qui a fait l’objet d’un examen, par l’Algérie, en suggérant «des modifications qui ont été communiquées à la partie libyenne en juillet 2014» indique le responsable algérien.
Poursuivant, Deramchi a exprimé son souhait de parvenir à «un consensus sur le devenir de ces deux accords» et de dégager, par la même occasion, une batterie de mesures «concrètes» a-t-il souligné, à même, a-t-il poursuivi, d’«instaurer une coopération solide en matière de sécurité et une coordination étroite entre les organes compétents » dans les deux pays. Alger a réitéré, à cette occasion, la disponibilité du ministère de l’Intérieur d’«intensifier les sessions de formation et d’entrainement au profit des éléments de police de la Libye » à l’instar des sessions de formation consacrées par l’Algérie au profit de plusieurs autres pays. De son côté, M. El Mazen a indiqué que cette réunion « devra examiner les voies et moyens à même de réactiver la coopération à même de faire face aux défis majeurs » des deux pays notamment « la lutte contre le terrorisme, l’immigration clandestine, le crime organisé et le trafic d’armes et de drogue».
Karima B.

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