Avec un courage et une détermination admirables, en appui aux combattants palestiniens à Ghaza assiégée, le Yémen, qui s’inscrit dans ce que l’on appelle l’axe de la résistance, aux côtés du Hezbollah libanais et de la résistance anti américaine irakienne, met à exécution son plan visant à couper à l’entité sioniste et aux navires qui la desservent, la route maritime qui passe par la mer Rouge. Les autorités yéménites ont déclaré que le blocus sera levé dès que la nourriture et les médicaments entreront à Ghaza. Lundi, le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, cité par Al Mayadeen, a confirmé dans un communiqué que les forces navales avaient mené une opération contre le navire norvégien « Asterinda » et que celui-ci avait été visé par un missile direct. Il a ajouté, selon la même source : « Le ciblage du navire norvégien chargé de pétrole est intervenu après que son équipage a rejeté tous les appels d’avertissement », soulignant que les forces armées yéménites n’hésiteront pas à cibler tout navire qui violerait ce qui a été déclaré dans les déclarations précédentes. Le général de brigade Saree a fait savoir que « les forces armées yéménites ont réussi au cours des deux derniers jours à empêcher le passage de plusieurs navires qui ont répondu aux avertissements ».
Il a ajouté que les forces yéménites confirment qu’elles continueront d’empêcher tous les navires de toutes nationalités se dirigeant vers les ports israéliens de naviguer dans la mer d’Oman et la mer Rouge, jusqu’à ce que le siège de Gaza soit levé et que la nourriture et les médicaments dont sa population a besoin soient apportés. Selon Al Mayadeen, les médias israéliens ont évoqué le danger que représente le blocus créé par les forces yéménites contre les navires israéliens et ceux à destination d’Israël, d’un point de vue économique et pas seulement sécuritaire.
Une des conséquences de ce blocus maritime est une hausse des prix de 30% à 60%, d’après des experts israéliens, sans compter l’impact des restrictions à l’activité de la navigation aérienne à destination de l’entité sioniste.
La rage des dirigeants sionistes
Les dirigeants des États Unis livrent à l’entité sioniste, par centaines, les bombes larguées par des F 35 sur les habitations de Ghaza, tuant des bébés, des enfants et des femmes, parmi la population palestinienne, et ils empêchent le Conseil de sécurité de l’ONU de faire cesser ces massacres commis par l’armée sioniste, mais en même temps, font mine de s’intéresser à ces victimes palestiniennes, en demandant aux criminels sionistes de faire attention pour ne pas toucher les civils quand ils bombardent aveuglément. Depuis le 7 octobre dernier jusqu’à lundi soir, l’agression sioniste contre Ghaza a fait 18 205 morts et 49 645 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et causé des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes. L’entité sioniste tente vainement d’empêcher la vérité sur ses crimes et son génocide de se répandre partout dans le monde , comme le prouve le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, qui est passé à 86 journalistes tués, le dernier d’entre eux étant Muhammad Abu Samra, tombé en martyr dimanche sous les balles de l’armée d’occupation sioniste. Le bureau des médias à Ghaza qui a donné ce chiffre, a affirmé que l’assassinat de journalistes palestiniens par l’entité sioniste vise à occulter le récit palestinien et à occulter la vérité.
L’acharnement sioniste va sans doute s’intensifier et durer encore plus, les dirigeants israéliens étant enragés par les pertes que leur armée subit sur le terrain, à Ghaza, et par la détermination de la population ghazaouie à rester sur place, en plus de la pression exercée par les familles israéliennes des détenus qui sont entre les mains de la résistance palestinienne et qui ne seront échangés qu’aux conditions de celle-ci.
M’hamed Rebah
