La Confédération africaine de football vient de dévoiler la liste des stades homologués en vue du prochain tour des coupes africaines interclubs (Ligue des champions et coupe de la Confédération), et qui comprend pas moins de sept stades algériens, permettant à notre pays de se placer en haut du classement continental en la matière.
Il s’agit des stades du 5 juillet 1962, Nelson Mandela, Chahid Ali Ammar – dit Ali La pointe – à Alger, Chahid Hamlaoui à Constantine, Hussein Ait Ahmed à Tizi Ouzou, Miloud Hadefi à Oran, et le 19 mai 1962. 1956 à Annaba. Le stade Chahid Ali Ammar à Douéra, inauguré en début juillet dernier par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ayant été homologué par la CAF lundi passé.
Outre ces sept stades algériens homologués par l’instance continentale, cette dernière a donné son feu vert pour pas moins de 78 autres stades dans 32 pays africains pour accueillir les matches du deuxième tour préliminaire, dont 70 dotés de gazon naturel, 14 en gazon artificiel et un terrain hybride (un mélange des deux gazons naturels et artificiels). Les matchs aller du deuxième tour préliminaire se dérouleront entre le 13 et le 15 septembre, tandis que les matchs retour se joueront entre le 20 et le 22 septembre.
L’Algérie sera représentée dans ce second tour préliminaire qui donnera accès à la phase des poules des deux compétitions, quatre clubs, à savoir le MC Alger, le CR Belouizdad (Ligue des Champions), le CS Constantine et l’USM Alger (Coupe de la Confédération).
En Ligue des champions, le Mouloudia d’Alger affronte l’équipe tunisienne de l’US Monastir, tandis que le CR Belouizdad donnera la réplique aux douanes du Burkina Faso. Quant à la Coupe de la Confédération, le CS Constantine rencontrera le N Waterman Club du Ghana, alors que l’USM Alger croisera le fer avec le Stade de Tunis.
Il est vrai que ce bon nombre de stades algériens homologués par la CAF reflète les gros efforts consentis par les pouvoirs publics ces dernières années pour réunir les ingrédients nécessaires pour la progression de notre football, mais il n’en demeure pas moins que l’état des pelouses constitue encore la tâche noire dans ce registre.
Hakim S.
