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EN PLUS DES MANIFESTATIONS CONTRE LA NORMALISATION, LE MANQUE DE SOINS, LA SOIF ET LA PAUVRETÉ LES POUSSENT DANS LA RUE : Les Marocains en ont ras-le-bol  

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Les indices de la pauvreté ont atteint un pic alarmant au Maroc ce qui menace la stabilité sociale du pays dont les autorités n’arrivent même plus à négocier des crédits auprès de la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international pour équilibrer les budgets de fonctionnement des institutions et l’enveloppe destinée aux besoins de la population (alimentation, soins, services etc…). Aujourd’hui, le front social est secoué par des frondes qui risquent de faire chuter le gouvernement d‘Akhenouch considéré comme responsable de la situation sociale difficile que vivent de larges couches de la population. Mais ce qui inquiète encore plus les Marocains est l’absence d’indices pouvant faire naitre l’espoir d’une éclaircie.   Sécheresse, soif, indices de pauvreté, crise économique mondiale, et mauvais choix de stratégie et d’approche économique et sociale pour le gouvernement sont là pour augmenter les craintes des marocains, notamment ceux qu’on comptait parmi la couche sociale moyenne, aujourd’hui absorbée par la pauvreté.
La scène sociale connait aujourd’hui une vague de protestations qui ne cesse de s’amplifier à travers plusieurs secteurs au Maroc, illustrant l’incapacité manifeste du gouvernement à apporter des solutions concrètes aux crises persistantes. En première ligne, le secteur de la santé se trouve au bord de l’effondrement. Miné par une gestion défaillante et l’absence d’une vision réformatrice claire, la politique sanitaire du royaume est aujourd’hui considérée comme la plus sinistrée du continent africain. Face à l’inertie des autorités, la colère monte parmi les professionnels de la santé, qui menacent d’un durcissement des mouvements de contestation pouvant paralyser l’ensemble du système. Cette situation critique s’inscrit dans un climat de défiance généralisée, exacerbé par les dysfonctionnements d’autres secteurs essentiels, tels que l’enseignement supérieur, où les tensions s’accumulent.
Dans ce contexte préoccupant, la coordination syndicale nationale a tiré la sonnette d’alarme, avertissant que le système de santé risque une paralysie totale. Selon cette même source, les professionnels sont confrontés à une réalité chaotique, marquée par des décisions improvisées et un manque flagrant de moyens. Plus grave encore, le gouvernement continue de faire la sourde oreille face aux revendications, notamment celles liées à l’accord de juillet 2024, laissé lettre morte par le ministère de tutelle. « Au lieu d’adopter une politique d’ouverture et de dialogue, le ministre actuel persiste dans une gestion opaque et unilatérale, excluant les partenaires sociaux pourtant essentiels à toute réforme d’envergure », affirment des représentants de syndicats du secteur.

Le cynisme du gouvernement Akhennouch
Pour la coordination syndicale, le retard chronique dans l’application des engagements pris et la généralisation du report des décisions traduisent un mépris sans précédent envers les ressources humaines du secteur, déjà éprouvées par des conditions de travail précaires et des infrastructures en déliquescence. Alors que le gouvernement observe passivement cette dégradation, la coordination syndicale lui impute l’entière responsabilité de cette impasse.
Le chef du gouvernement, Aziz Akhenouch, qui excelle dans l’art du silence, n’a pris aucune mesure concrète pour contraindre le ministère de la Santé à respecter ses engagements, souligne la même source. Devant cette inertie, la coordination syndicale met en garde contre une escalade des tensions et annonce un programme de mobilisation intensifié, incluant des actions inédites si aucune réponse satisfaisante n’est apportée dans les plus brefs délais. Si la situation du secteur de la santé est alarmante, celle de la formation médicale l’est tout autant. Les enseignants des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire dénoncent une détérioration préoccupante de leurs conditions de travail et de formation. Entre surpopulation estudiantine, manque criant de ressources et affaiblissement progressif des CHU face à la montée du secteur privé, enseignants et étudiants se retrouvent confrontés à une impasse qui compromet gravement l’avenir du système de formation médicale au Maroc. Malgré les multiples alertes lancées par le syndicat national de l’enseignement supérieur et les courriers adressés aux ministères concernés, le gouvernement, fidèle à sa ligne de conduite, a choisi d’ignorer la crise. Pourtant, selon plusieurs sources, le royaume a bénéficié récemment, dans le cadre d’une aide de la France, d’un crédit destiné à engager une dynamique de réhabilitation du secteur sanitaire. Les mêmes sources affirment que ces crédits au lieu de servir le secteur public ont été destinés au secteur privé détenu par des proches du chef du gouvernement, de la famille royale et même d’étrangers français et tout récemment israéliens. La situation ne cesse d’empirer : les centres hospitaliers universitaires perdent progressivement leur rôle central, faute d’une réforme cohérente et de la mise en œuvre des textes législatifs adoptés il y a plus de six mois. En définitive, ce qui se joue aujourd’hui dans les secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur n’est que le reflet d’un échec plus vaste, touchant l’ensemble des politiques publiques.
Pendant ce temps, le chef du gouvernement se contente d’observer à distance, comme s’il n’était pas concerné par l’ampleur du mécontentement populaire. Finalement c’est un coup social exorbitant de la normalisation avec l’entité sioniste. Il y a environ deux mois, un chargé de mission auprès de l’ambassade de l’entité sioniste au Maroc s’est permis dans un échange détendu relayé par des Tiktokers marocains, d’affirmer qu’Israël poussera vers le pourrissement de la scène sociale au Maroc avant de se présenter comme une bouée de sauvetage pouvant permettre à l’actuel exécutif de sauver sa peau grâce à quelques crédits qui ne seront libérés qu’au moment opportun c’est à dire quand Israël le décidera.
S. B.

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