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EN GRÈVE DE DEUX JOURS À PARTIR DU 28 FEVRIER : Le Cnapeste renoue avec la contestation

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Après une trêve de quelques semaines, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) a décidé de reprendre son mouvement de contestation entamé le mois de novembre 2021. Dans un communiqué rendu public lundi dernier, le syndicat annonce deux jours de grève le 28 février et le 1er mars prochains, reconductibles chaque semaine. La décision a été prise, explique le Cnapeste, à l’issue de la réunion de son conseil national les 17, 18 et 19 février passés à Blida lors de laquelle il a été constaté à l’unanimité la dégradation des conditions socioprofessionnelles des enseignants, en plus de l’absence totale de conditions adéquates dans les établissements scolaires permettant le respect du protocole sanitaire contre la covid-19. Le même syndicat a également déploré l’aggravation du phénomène de la violence à l’encontre des enseignants, faisant état d’une situation d’insécurité dans les écoles. Il a dans ce sens appelé au renforcement de la loi pour la protection des enseignants de toute forme de violence. En outre, le Cnapeste a dénoncé les atteintes aux libertés syndicales et les pressions exercées contre les différents représentants des wilayas. Il est essentiel de rappeler qu’en plus de l’organisation de plusieurs jours de grève et des rassemblements régionaux entre novembre 2021 et janvier 2022, le Cnapeste avait pris la décision de boycotter les activités administratives à travers notamment la rétention des notes de fin de trimestre. Une action qui a considérablement impacté l’opération d’élaboration des bulletins scolaires du premier trimestre, privant à ce jour des milliers d’élèves de voir leurs notes et moyennes. À noter que le Cnapeste réclame, entre autres, l’ouverture de nouveaux postes budgétaires, l’augmentation des salaires des enseignants pour faire face à la dégradation du pouvoir d’achat, les arriérés non honorés depuis 2018 concernant les promotions et les heures supplémentaires, les promotions gelées depuis trois ans, la revalorisation du point indiciaire, la prime de zone, l’accès au logement et à la médecine du travail. Il demande également la révision du régime indemnitaire qui stagne depuis 2010, les primes de logement de transport et de panier, qui ne sont pas octroyées aux enseignants. Il réitère, en plus de tout cela, son attachement à la retraite anticipée et sans condition d’âge.
Ania Nch

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