A l’issue de la précédente rencontre de la sélection algérienne ponctuée par une victoire face au Malawi (3-0) synonyme d’une qualification prématurée à la prochaine coupe d’Afrique des nations (CAN-2015), l’entraîneur national, Christian Gourcuff, a laissé entendre qu’il comptait opérer des changements sur son onze de départ lors des deux prochains matchs des éliminatoires, devenus, on ne peut plus, une simple formalité. Mais il ne faudra surtout pas s’attendre à des changements sensibles dans ce registre. En effet, le technicien français veut profiter au maximum de ces deux dernières sorties dans les qualifications face à l’Ethiopie, à domicile, et le Mali à l’extérieur.Confronté depuis son arrivée au facteur temps, puisqu’il n’a même pas eu l’occasion de programmer un match amical, Gourcuff ne veut pas laisser passer cette aubaine de jouer deux rencontres officielles mais dont le résultat n’aura aucune répercussion sur le parcours des Verts, pour travailler davantage les automatismes de ses joueurs.«Il y a déjà les blessés, comme Soudani. Rien n’est figé, mais une ossature existe, constituée de joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens. C’est le cas de Brahimi (Porto), Slimani (Sporting), Bentaleb (Tottenham), Ghoulam (Naples), Feghouli (Valence)…, qui jouent la Ligue des champions ou la Ligue Europa. Face au Malawi, j’ai effectué des changements pour voir d’autres joueurs, parce que le score était acquis. Mais pour les deux derniers matchs, en novembre, face à l’Éthiopie et au Mali, il faut d’abord que l’on peaufine les automatismes».C’est là, le souci majeur de l’ex-driver du FC Lorient, qui veut arriver au grand rendez-vous continental avec un effectif bien préparé sur tous les plans.Mais jusque, là, Gourcuff est quand même globalement satisfait des siens. «Oui, c’est bien. Il y a les résultats, mais aussi une progression assez nette sur le plan du jeu. La problématique était claire. En deux fois dix jours, il fallait à la fois avoir des résultats en vue de la qualification et convaincre les joueurs pour obtenir ces résultats. Car, ce qu’on demande, c’est un changement radical, sur le plan tactique, par rapport à ce qui se faisait avant. Mercredi, on a vu une nette évolution. En termes de maîtrise collective, on a vu des choses intéressantes, même si ça n’a pas toujours été constant», a encore expliqué le technicien breton.
H . S.
