Accueil À LA UNE EN AUTORISANT NETANYAHOU À SURVOLER SON ESPACE AÉRIEN ET EN REFUSANT D‘APPLIQUER...

EN AUTORISANT NETANYAHOU À SURVOLER SON ESPACE AÉRIEN ET EN REFUSANT D‘APPLIQUER LE MANDAT D’ARRÊT DE LA CPI : La France viole le statut de Rome

0

Paris s’est mis hors-la loi en autorisant le Premier ministre de l’entité sioniste Netanyahou à survoler son espace aérien pour se rendre à Washington où il a rencontré Donald Trump, son principal soutien et complice, dans le génocide perpétré à Ghaza. Le gouvernement français qui avait annoncé depuis l’émission de mandats d’arrêts contre des dirigeants israéliens, que la France n’allait pas les respecter au motif qu’elle avait des motifs pouvant lui permettre de garantir l’immunité à ces criminels de guerre s’ils venaient à rentrer dans le territoire français. Elle a foulé aux pieds le Statut de Rome du 17 juillet 1998, entré en vigueur le 1er juillet 2002,  qui a donné naissance à la Cour pénale internationale (CPI). Pourtant ce pays s’est montré prompt quand il s’était agi de traduire devant cette juridiction internationale, le président Serbe Slobodan Milosevic. Elle avait mobilisé ses services de sécurité pour pourchasser les dirigeants rwandais pour leur responsabilité dans la guerre entre Hutus et Tutsies. Elle avait mobilisé sa diplomatie pour pousser la CPI à émettre un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine. Paris s’est mis en travers de la loi et ouvert une brèche dans le dispositif mis en place et ratifié par plus de 124 pays qui ont prévu ce dispositif pour rendre le monde plus juste et surtout plus humain où le moindre crime contre l’humanité ou de guerre est imprescriptible et ses auteurs jugés.   L’avion transportant le criminel de guerre Netanyahou a traversé l’espace aérien français, sans que Paris n’ait pris aucune mesure pour l’arrêter, conformément aux dispositions des décisions de la Cour pénale internationale. Pire encore, les médias hébreux qui se sont réjoui de l’attitude de la France ont confirmé que l’avion de Netanyahu avait emprunté un itinéraire exceptionnel pour rejoindre Washington afin d’éviter l’arrestation du Premier ministre de l’entité sioniste s’il venait à pénétrer l’espace aérien d’autres pays européens. Et pour justifier une position qui n’est ni conforme à la morale et encore à ses engagements internationaux Paris a tenté de ruser.  Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a tenté de faire avaler la couleuvre que la France a toujours été claire sur le respect du Statut de Rome. Il a tenté en usant de pirouettes de souligner que le Statut prévoit une coordination obligatoire avec la Cour pénale internationale, tout en accordant une protection particulière aux dirigeants des pays qui ne font pas partie du Statut de Rome, ce qui est le cas d’« Israël », un motif tout trouvé pour expliquer le geste du gouvernement de son pays. Christophe Lemoine, qui répondait aux questions des journalistes n’a pas caché sa gêne et a même paru mal à l’aise en tentant d’expliquer que le respect du Statut de Rome présentait deux approches contradictoires. Il a précisé que si Netanyahou venait à se trouver sur le sol français, il appartient à la justice française de se prononcer sur les mandats émis par la Cour pénale internationale. Il a justifié le geste condamnable et la largesse de la France qui s’est refusée d’exécuter un mandat de la CPI en affirmant que l’affaire relevait de la justice française et non du palais d’Orsay. Paris confirme qu’elle est aujourd’hui un complice de l’entité sioniste dans son génocide contre le peuple palestinien. Aujourd’hui, les masques sont tombés et la France n’est plus souveraine dans ses décisions. Elle est un pantin que le mouvement sioniste international manipule à sa guise. C’est un grave précédent que vient de commettre la France de Macron. L’Histoire et les peuples diront un jour que le pays de la déclaration des droits de l’Homme a bafoué allégrement et sans le moindre remord la loi et les conventions de lutte contre les crimes de guerre et contre l’humanité.   
Slimane B.

Article précédentPOUR LE CINQUIÈME JOUR DE SUITE : Chengriha poursuit sa visite officielle en Inde
Article suivantDE VILLEPIN À AL24NEWS : « Il y a un grand espoir de parvenir à des solutions à la crise avec l’Algérie »