En marge de sa visite au magasin des éditions Disco Maghreb au Boulevard Charlemagne à Oran, le président français, Emmanuel Macron, a indiqué que par sa visite dans la capitale de l’Ouest, il voulait rendre hommage à ceux qui ont œuvré pour le dialogue et l’échange entre les cultures et les Religions. « Je tenais à rendre hommage à la diversité de l’histoire, des histoires, des Religions et des cultures et rendre hommage aussi à ceux qui en ont été les acteurs. D’ailleurs l’hommage rendu à Mgr Pierre Claverie (assassiné le 1er août 1996 à Oran ndlr), s’inscrit dans ce cadre, a indiqué le chef de l’État français. À propos de sa visite aux éditions Disco Maghreb, rendu célèbre par un clip de DJ Snake, il a rappelé que sa visite dans ce lieu, qu’il a qualifié d’épicentre de ce genre de musique, est un hommage « à cette matrice qui a donné naissance à de nombreux artistes algériens et maghrébins de renommée internationale qui ont compris les attentes de la jeunesse, à l’instar de Cheb Hasni et Kamel Daoud et qui ont su porter son message de vie, d’amour et d’espoir. Ce genre de musique a favorisé le dialogue entre les peuples et DJ Snake n’a fait que ressusciter ce lieu mythique et ma visite est un témoignage de respect pour tous ces artistes », a-t-il indiqué. Il y a lieu de souligner que la veille, le président français était invité à un diner offert en son honneur dans un restaurant de la périphérie du centre-ville, alors que dans la matinée d’hier, il avait rendu visite à la Basilique de Santa Cruz avant de se tendre au magasin Disco Maghreb puis le Palais des Sports où il a rencontré des sportifs et assisté à des démonstrations de break-dance réalisées par des jeunes. À noter qu’au terme de sa visite à Disco Maghreb, il a été accueilli par des centaines d’Oranais qui ont scandé « One two three, Viva l’Algérie et gloire aux chouhada ». Emmanuel Macron, qui a voulu placer sa visite dans le cadre de la refondation des relations de son pays avec l’Algérie, donne l’impression de s’être trompé de fil conducteur. Ses services semblent avoir fait tout faux dès le départ, en incluant, parmi les membres de la délégation, le rabbin Haïm Korsia, puis en intégrant des escales, à l’instar de celle de la maison d’Yves Saint Laurent dans le quartier Plateau, qui a sauté du programme de la visite sans fournir d’explication. Les symboles qu’il a voulus pour cette visite ;la jeunesse, le sport, le dialogue des cultures et des Religions, n’ont pas été des moments forts de la visite ; ce qui laisse supposer que côté français il y a eu cafouillage dans la préparation de cette visite de travail.
Slimane B.
