La brigade de lutte contre la traite des personnes, relevant du service de police judiciaire de la sûreté de wilaya d’El-Tarf, a démantelé un réseau criminel spécialisé dans l’organisation de traversées clandestines par voie maritime, à partir du littoral d’El-Kala, selon un communiqué publié dimanche par ce corps constitué. Le document précise que dans « la continuité des efforts déployés par les services opérationnels de la sûreté de wilaya d’El-Tarf pour lutter contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment celle liées à l’organisation de traversées illégales par mer, la brigade de lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes, est parvenue, la semaine dernière, à déjouer une tentative de sortie illégale du territoire national par voie maritime de 6 individus et à arrêter deux passeurs ». Il est également précisé que les individus qui projetaient d’émigrer clandestinement, âgés de 22 à 43 ans, sont originaires des wilayas d’El-Tarf, de Constantine et d’Oum El-Bouaghi. Selon le communiqué de la sûreté de wilaya, cette affaire découle d’informations reçues par les policiers, signalant qu’un groupe d’individus s’apprêtait à quitter illégalement le territoire national par voie maritime, depuis une plage d’El-Kala, à bord d’une embarcation en bois. Une action opérée en coordination avec la brigade maritime des Garde-côtes qui a permis d’interpeller les 6 individus en question. Les investigations approfondies menées par les enquêteurs, sous la supervision des autorités judiciaires territorialement compétentes, ont permis d’identifier le principal suspect dans l’organisation de traversées clandestines en échange de sommes d’argent, et de déjouer la tentative d’émigration clandestine. L’opération a également permis la saisie d’une embarcation de pêche, d’un moteur de bateau de pêche de 60 CV et de 6 fûts de 150 litres remplis de carburant, selon le même document. Le principal suspect et son complice ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’El-Kala pour le délit d' »organisation de voyages clandestins par voie maritime vers l’étranger », conclut le communiqué de la sûreté de wilaya.
Sept morts et 164 blessés sur les routes en 24 heures
Sept (7) personnes sont décédées et 164 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus ces dernières 24 heures à travers plusieurs wilayas, indique lundi un communiqué de la Protection civile. Les cinq accidents mortels ont été enregistrés dans les wilayas d’Alger, Biskra, Constantine, Illizi, M’sila, Djelfa et Saïda, précise la même source. Par ailleurs, l’intervention la Protection civile de la wilaya d’Annaba a permis l’extinction d’un incendie qui s’est déclaré dans un appartement où aucune victime n’a été déplorée, note le communiqué.
Climat : les engagements actuels mènent à 2,6% de baisse d’émissions en 2030 au lieu des 43% visés
Les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 C, a alerté lundi l’ONU Climat, à deux semaines de la COP29. Les plans d’action climatique nationaux n’ont que peu progressé en un an et « sont loin de répondre aux besoins pour empêcher le réchauffement planétaire de paralyser toutes les économies et de détruire des milliards de vies et de moyens de subsistance », a souligné le chef de l’ONU Climat Simon Stiell. Ce rapport est la synthèse annuelle des derniers engagements de réduction des émissions – appelés « contribution déterminée au niveau national » (NDC) – pris par les 195 signataires de l’accord de Paris de 2015, qui représentaient 95% des émissions globales en 2019. Il intervient à quelques jours de l’ouverture de la COP29, le 11 novembre à Bakou (Azerbaïdjan). Les plans actuels combinés des Etats entraîneraient des émissions de 51,5 gigatonnes d’équivalent CO2 en 2030, soit seulement 0,6% de moins que dans l’analyste précédente publiée par l’ONU fin 2023. Au total, 34 pays, dont les membres de l’Union européenne, le Brésil ou l’Azerbaïdjan ont communiqué des mises à jour de leurs objectifs. « La pollution par les gaz à effet de serre à ces niveaux garantira un naufrage humain et économique pour tous les pays, sans exception », prévient Simon Stiell. Le rapport de synthèse publié lundi « doit marquer un tournant, mettant fin à l’ère de l’insuffisance et déclenchant une nouvelle ère d’accélération, avec de nouveaux plans d’action climatique nationaux beaucoup plus audacieux de la part de chaque pays attendus l’année prochaine », a souligné le chef de l’ONU Climat. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) avait déjà alerté jeudi sur l’absence de progrès significatifs depuis un an. « Nous avons besoin d’une mobilisation mondiale d’une ampleur et d’un rythme jamais vus auparavant, et ce dès maintenant, ou l’objectif de 1,5 C sera bientôt mort », avait averti Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.
Colombie : 361 défenseurs de l’environnement assassinés en six ans
Plus de 350 défenseurs de l’environnement ont été assassinés ces six dernières années en Colombie, pays hôte de la COP16 sur la biodiversité, révèle l’ONG Fondation Paix et Réconciliation (PARES) dans un rapport publié mercredi à Cali qui fustige le « haut degré d’impunité » des assassins.
La PARES a dénombré 361 assassinats depuis 2018, l’année la plus mortelle étant 2023 avec 81 meurtres.
Et un « fait glace le sang », accuse ce rapport: « 66% des responsables de ces meurtres n’ont pas été identifiés ». Selon l’ONG Global Witness, c’est en 2023 en Colombie, où se réunissent jusqu’au 1er novembre à Cali les négociateurs de près de 200 pays pour s’entendre sur la sauvegarde de la nature, que le plus grand nombre d’assassinats de défenseurs de l’environnement au monde a été enregistré.
« La lutte entre acteurs armés pour le contrôle de territoires est devenue l’un des principaux facteurs de risque pour les défenseurs de l’environnement », explique la Fondation PARES, pointant « la mauvaise coordination des institutions de l’Etat qui empêche de répondre à cette violence sélective ».
Selon l’ONG, certaines victimes étaient des opposants à des mégaprojets institutionnels, locaux ou fédéraux (exploitation minière, barrages hydroélectriques).
Mais dans 31% des cas, les auteurs identifiés de ces meurtres sont membres d’un groupe armé. Sur ces cas, plus de la moitié sont imputés aux dissidents de l’ex-guérilla des FARC, qui ont rejeté l’accord de paix historique conclu avec le gouvernement en 2016.
Japon: toujours pas de neige sur le mont Fuji, un record
Le mont Fuji, symbole du Japon, est toujours dénué de manteau neigeux lundi, comme jamais à cette date depuis le début des relevés il y a 130 ans, a annoncé l’agence météorologique nippone. En moyenne, le sommet de ce volcan commence à être couvert de neige le 2 octobre. L’an dernier, les premiers flocons avaient été repérés le 5 octobre. Mais cette année, en raison des températures élevées, aucune chute de neige n’y a été observée, a indiqué un prévisionniste au service météorologique local de Kofu, dans le centre du Japon, Yutaka Katsuta, cité par des médias. Depuis le début des relevés en 1894, aucune première neige n’avait été repérée plus tard que le 26 octobre, un record mesuré deux fois, en 1955 et 2016.
« Les températures étaient élevées cet été », comme en septembre, « ce qui a fait obstacle à tout air froid » propice aux chutes de neige, explique M.Katsuta, soulignant que le changement climatique « est possiblement responsable pour partie de ce retard ». En 2024, le Japon a connu son été le plus caniculaire depuis les premiers relevés, égalant le record de 2023. Le mont Fuji est recouvert de neige pendant la majeure partie de l’année à l’exception de la période de juillet à septembre.