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Elle table sur des recettes de l’ordre de 80 milliards DA pour 2018 : La Casnos sur une bonne assise financière

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La Caisse nationale d’assurance sociale des non-salariés (Casnos) est en bonne santé financière, alors que l’objectif principal est d’instaurer la culture de la souscription à la protection sociale auprès des non-salariés, car le paiement des cotisations est un acte civique.

En marge de l’inspection d’une agence à Mila, le directeur général, Acheuk Youcef Chawki a affirmé, avant-hier, lors d’un point de presse que : « la Casnos prévoit des recettes de près de 80 milliards DA pour 2018», soulignant que : «cette institution est dans une situation excellente à la faveur du bond réalisé ayant permis d’augmenter ses recettes de 35,5 milliards DA en 2013, de près du double pour passer à 70 milliards DA en 2017, grâce à son réseau de 49 directions et la modernisation engagée», a-t-il soutenu. Ces chiffres montrent l’évolution qu’a connue cette caisse, sur tous les plans. Pour Acheuk Chawki, le plus important est de montrer que la CASNOS n’est pas une caisse en faillite, comme certains veulent la présenter pour justifier la non-affiliation. Même si les chiffres sont relativement bons, le DG estime qu’il faut anticiper l’avenir. Pour rappel, l’année 2017 a été marquée par l’apurement des dettes (34 milliards de DA) a également enregistré plus de 120 000 nouveaux immatriculés. Un nombre encourageant qui permet de dire que les campagnes de sensibilisation ont donné leurs fruits et que la notion de sécurité sociale commence à s’installer doucement, car cela reste insuffisant au regard du potentiel non-salariés.
«La Casnos s’est acquittée de toutes les dettes des années passées qui avaient atteint 34 milliards DA envers plusieurs organismes dont la Cnas », a ajouté Acheuk qui a relevé que : « 50% des adhérents à la Casnos en dehors des agriculteurs n’ont pas encore payé leurs cotisations et ont été destinataires de mises en demeure », a-t-il fait savoir. Pour les non-salariés, le paiement des cotisations ne se fait pas de la même manière que pour les salariés. Et s’il y a renoncement, c’est du fait que le concerné doit se déplacer auprès des agences et aussi par ignorance de toutes les facilités accordées. Le DG de la Casnos précise qu’: «après le délai fixé au 30 juillet 2018, les mesures légales seront engagées contre les retardataires», avant de les inviter à profiter des facilités accordées et éviter les pénalités. Affirmant que : « la Caisse n’acceptera pas la déclaration minimale de ceux exerçant des activités à grands revenus.» Il a estimé que le dispositif de la caisse représente une forme de solidarité entre les individus et entres les générations. Le responsable de la Casnos a exhorté les employés de l’agence de Mila à travailler d’une manière complémentaire afin de parvenir aux rendements nécessaires et préserver la stabilité de la caisse. Évoquant les efforts d’amélioration des services engagés par la Caisse, Acheuk a notamment cité les formations ayant concerné le personnel d’accueil et l’enseignement du langage des signes aux assistants sociaux.
Mohamed Wali

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