La Russie va réunir l’ensemble des factions de la résistance palestinienne, dans la capitale russe, Moscou à partir de demain, jeudi, jusqu’à samedi prochain.
La diplomatie russe a dans son annonce de ce rendez-vous palestinien, au moment où l’occupant israëlien mène une guerre génocidaire, depuis cinq mois, contre le peuple palestinien, de Ghaza, à Cisjordanie et à El Qods occupées, a insisté sur « l’impératif d’un cessez-le-feu et de l’acheminement de l’aide humanitaire ». Position que la Russie, membre permanent au Conseil de sécurité et détentrice du veto a défendu , lors des réunions du Conseil de sécurité, dont la dernière, qui s’est tenue, sur le projet de résolution pour un cessez le feu, proposée par l’Algérie, que les Etats unis ont mis en échec, en brandissant son veto, dans le sillage de son soutien, par l’envoie des armes et munitions, dès le premier jour à l’armée de l’occupant israélien, 7 octobre dernier, contre Ghaza, Le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et les pays d’Afrique, le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, dans son annonce, hier, de la rencontre inter-palestinienne dans la capitale russe du 29 février au 2 mars, a indiqué que les délégations présentes « aborderont notamment le conflit à Ghaza et la libération des détenus israéliens chez la résistance armée palestinienne ». Le diplomate russe a fait savoir que plusieurs capitales avaient pris contact avec Moscou, indiquant, dans ses déclarations à l’agence russe TASS que . «Nous sommes une sorte de lien de transmission» ajoutant que le président russe, Vladimir Poutine lui-même supervisait le dossier, dont la question de libération des otages israéliens, déclarant qu’ «Il ne s’agit pas seulement de libération, mais aussi d’arrêt des bombardements. Parce que sous les bombardements, la Croix-Rouge internationale ne peut pas travailler là-bas ». La Russie « parle avec tout le monde » , y compris avec le mouvement de la résistance palestinienne, le Hamas. Une réunion qui devant être une opportunité visant la consolidation de l’unité palestinienne, laquelle constituera, une force à divers niveau, pour le peuple palestinien dans sa lutte pour en finir avec le joug colonial sioniste, pour Israël la réunion des palestiniens à Moscou n’est pas pour conforter sa politique coloniale expansionniste et son rejet de voire un jour le peuple palestinien, Edifier son Etat et sa capitale El Qods. , À l’annonce de cette réunion palestinienne à Moscou, le représentant permanent de l’entité sioniste auprès de l’ONU, Gilad Erdan, a fait part de son mécontentement, en recourant au récit colonial israélien soutenu par ses alliés occidentaux déclarant que «La Russie est l’un des rares endroits en dehors du Moyen-Orient où les terroristes du Hamas sont accueillis avec le tapis rouge, même après 7 octobre». Alors que tout mouvement de résistance armée contre une occupation étant légitime, selon les textes et les principes de la Charte des Nations unies, Israël et les pays atlantistes , à leur tête les Etats Unis s’emploient à faire fi du Droit international, alors qu’ils sont depuis cinq ans, rappeler à l’ordre, par les institutions internationales, dont les organes onusiens, les pays et les peuples à travers le monde, les premiers lors de leur vote à l’Assemblée générales et les seconds, dans leur mobilisation ininterrompue, par leur manifestations de rues, dans l’ensemble des Capitales et villes du monde, dont les Etats Unis. Il est à rappeler que fin octobre dernier, une délégation du mouvement de résistance palestinienne, Hamas s’était rendue à Moscou. D’un point de vue diplomatique, la Russie prône une approche équilibrée face au conflit palstino-israëlien, et le Kremli n’a cessé d’affirmer qu’une paix durable au Proche-Orient passait par le respect du droit international, consacrant le droit du peuple palestinien à édifier son Etat indépendant et sa Capitale el Qods. Pour rappel, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d’une interview à la chaîne américaine CBS, 23 janvier dernier, avait déclaré : «Ce n’est pas une prédiction, mais je suis convaincu que si cette injustice n’est pas corrigée et si l’État palestinien n’est pas créé, de plus en plus de violence surgira en Palestine ou dans d’autres parties du monde arabe et musulman.» avait-il avertis.
Karima B.
