Accueil ACTUALITÉ ELLE ENTAME SA DEUXIÈME SEMAINE : La campagne de vaccination touche les...

ELLE ENTAME SA DEUXIÈME SEMAINE : La campagne de vaccination touche les 48 wilayas

0

L’opération de vaccination contre la Covid-19, dont le coup d’envoi a été donné symboliquement samedi 30 janvier à partir de la wilaya de Blida, premier foyer de l’épidémie, se poursuit pour sa deuxième semaine dans les 48 wilayas avec l’attente de l’arrivée d’autres lots de vaccins.

En effet, selon les déclarations du porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la situation du coronavirus en Algérie, Djamel Fourar l’approvisionnement du vaccin anti-Covid-19 dans les 28 wilayas restantes a été lancé dimanche, précisant que la vaccination se fait progressivement tout au long de l’année, prenant en compte le nombre de vaccins disponibles en commençant par les catégories ciblées prioritairement et respectant la stratégie de vaccination, soulignant que ce processus (prise de rendez-vous, suivi du malade) se fera à travers une plateforme numérique installée par le ministère de la Santé. Dans ce cadre, la directrice de prévention contre les maladies infectieuse au ministère de la Santé Samia Hamadi a affirmé que la plateforme numérique de vaccination sera fonctionnelle à partir de la semaine prochaine afin que les personnes désireuses se faire vacciner y bénéficieront, indiquant que la meilleure façon de prendre RDV reste en se déplaçant au centre médical le plus proche, rassurant que la stratégie de l’Etat permettra de vacciner un grand nombre de citoyens contre ce virus.
Cependant, un véritable défi attend l’Algérie, notamment en ce qui concerne ses capacités de contenir le virus et sa nouvelle souche «  le variant anglais » qui vient d’ apparaitre dans les pays européens et risque de se propager en Algérie à cause des opérations de rapatriements, surtout avec les risques de failles des conditions de contrôle de cette opération d’une part et la disponibilité du vaccin dont elle n’a jusqu’à l’instant reçu que 100.000 doses soit 50.000 de SputnikV et le reste du laboratoire anglo-suédois Astra Zeneca, alors que l’objectif est de vacciner 70% de la population pour arriver à une immunisation collective ce qui exige une moyenne de 44 millions de doses pour 22 millions de citoyens; malgré cela avant-hier le ministère de la Santé a indiqué lors d’une journée d’études organisée par la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN), autour des mesures relatives au vaccin contre le Coronavirus, que l’Algérie recevra plus de 700 000 doses du vaccin anglais vers la fin de février, dans le cadre de sa part du Groupe « COVAX » , oscillant entre 12 et 16 millions de doses, ce qui est à même d’assurer une vaccination de 20% de la population, conformément à ce qui a été convenu au sein du groupe et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ainsi, chaque pays africain, y compris l’Algérie, bénéficiera d’une quantité de vaccins pour couvrir 15% des populations, accordée par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CACM).
Protection limitée contre le variant
Selon une étude sud-africaine, qui ne s’est pas penchée sur les formes graves, le vaccin britannique développé par Oxford et Astra Zeneca offre une « protection limitée contre les formes modérées de la maladie (Covid-19) dues au variant sud-africain, chez les jeunes adultes », Des chercheurs sud-africains et britanniques ont constaté que (…) le vaccin était bien plus efficace contre la (souche) originale du coronavirus que contre le variant, est-il précisé dans un communiqué sur l’étude de l’université du Witwatersrand à Johannesburg, qui n’a pas encore été examinée par des pairs. Les premiers résultats semblent confirmer que la mutation du virus détectée en Afrique du Sud peut se transmettre à la population déjà vaccinée, est-il ajouté.

La production du Spoutnik V pourrait attendre jusqu’à 9 mois
Afin de satisfaire les besoins nationaux en matière de vaccin anti-covid et éviter la rupture, l’Algérie a opté pour sa production en partenariat avec les Russes, Par ailleurs, lors de son passage dimanche sur les ondes de la chaîne3, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed a déclaré que ce partenariat est en cours de finalisation, précisant que « L’intérêt du partenariat avec nos homologues russes c’est d’aller vers la biotechnologie dans la production de ce vaccin. Nos homologues ont mis à notre disposition les données techniques, notre comité scientifique identifie les processus à mettre en place pour entamer la production ». Dans ce registre, le SG du laboratoire Frater-Razes Abderrahmane Boudiba, ce laboratoire qui a entrepris les discussions avec la partie russe est capable de produire le vaccin dans un délai de deux mois; mais contrairement à la déclaration de M. Boudiba, l’ambassadeur de Russie a fait savoir lors de son intervention dans la chaîne El Hayat, il y a une semaine, que la production nécessitera 6 à 9 mois.
Sarah Oubraham

Article précédentGUICHET UNIQUE ET DELAI DE 30 JOURS POUR LE TRAITEMENT DES DOSSIERS : Du nouveau pour les demandeurs du livret foncier
Article suivantENSEIGNEMENT SECONDAIRE : Les licenciés pour combler les postes vacants