Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, a entamé, le 1er mars dernier, une série de rencontres avec les différents représentants de syndicats et d’associations de parents d’élèves afin d’aborder nombreuses questions éducatives et socioprofessionnelles. À tour de rôle, Ouadjaout a donc reçu, le lundi dernier, les représentants de parents d’élèves. Il s’agit de la présidente de la fédération nationale de parents d’élèves et du président de l’association nationale de parents d’élèves, et du président de l’union nationale de parents d‘élèves. Le lendemain, le ministre s’est entretenu avec les représentants des différents syndicats. Il s’agit, pour leur part, du président de l’UNPEF, le coordinateur national du SNAPEST, le Président du CNAPESTE, et enfin le secrétaire général du SNTE. Il est à noter que ces rencontres, qui devront se poursuivre cette semaine, interviennent au moment où le secteur de l’Éducation est secoué par une vague de contestation des travailleurs des différents corps pour dénoncer l’entêtement des autorités de ne pas répondre à leurs revendications légitimes. C’est donc une manière pour le ministre Ouadjaout de calmer et d’absorber la colère des travailleurs exprimée par le biais des différentes formations syndicales. En effet, depuis le retour des vacances d’hiver, beaucoup de syndicats sont montés au créneau et ont menacé de recourir à la contestation caractérisée par des rassemblements et des grèves à l’échelle nationale, après que les précédentes réunions tenues avec le MEN n’ont pas été à la hauteur de leurs attentes. Il s’agit des enseignants du primaire, des adjoints, des superviseurs et des conseillers de l’éducation, à avoir brandi la menace de grève. Ces derniers ont été, par la suite, joints par l’intersyndicale de l’éducation qui regroupe 6 syndicats des différents corps, qui avait, elle aussi, mis en garde contre une explosion de la situation dans le secteur si les choses ne sont pas très vite prises en mains.
Ania Nait Chalal