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ÉCHEC DES RENCONTRES MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION-SYNDICATS : Vers le maintien de la grève

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Le coordinateur du SNAPEST, Meziane Meriane a affirmé, que la rencontre entre les cadres de l’éducation nationale et les représentants du syndicat avait été empreinte du dialogue habituel, mais n’a pas abouti à des résultats probants. Meriane a précisé que les responsables du ministère ont écouté les revendications du syndicat, et celui des autres membres du collectif, en lui avançant les mêmes promesses données lors de la réunion précédant la grève du 21 janvier dernier, indiquant que le syndicat s’est contenté seulement de corriger le procès-verbal, en réitérant les revendications socioprofessionnelles soulevées auparavant. Le président de l’UNPEF, Sadek Dziri, a affirmé, de son coté que la rencontre n’était pas à la hauteur des aspirations des personnels du secteur, ajoutant que les deux parties n’ont parvenu à aucun résultat positif pour la résolution des questions soulevées. Il a fait savoir, en outre, que les responsables du ministère avaient réaffirmé que les revendications soulevées par les syndicats relèvent des prérogatives du Gouvernement, notamment en ce qui concerne le pouvoir d’achat, la retraite, la prime du Sud et les classifications actuelles des travailleurs du secteur. Qualifiant l’amendement des statuts du personnel de l’éducation de nécessité impérieuse pour le reclassement, Dziri a souligné l’impératif d’appliquer le décret 14/266 fixant les modalités de promotion. Par ailleurs, le président de l’UNPEF a réitéré l’attachement de son syndicat à la grève prévue les 26 et 27 février courant. Pour sa part, le chargé de l’organisation auprès du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), Yahiaoui Kouider a fait savoir que la rencontre prévue mercredi avec le ministère avait été reportée à samedi (aujourd’hui NDLR), à la demande du syndicat, en raison de l’absence de son secrétaire général (SG), Abdelkrim Boudjenah. Les rencontres de concertation engagées par le ministère de l’éducation nationale avec les syndicats du secteur ont été entamées mardi dernier et se sont poursuives. Les revendications des syndicats portent essentiellement sur des aspects socio-professionnels et pédagogiques concernant le reclassement du personnel de certains services (économique, de l’orientation scolaire et professionnelle, des laborantins et des superviseurs…), le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d’âge et la mise en place de mécanismes rétablissant l’équilibre du pouvoir d’achat. Parmi les revendications, l’actualisation de la prime de zone sur la base du nouveau salaire de base au lieu de celui de 1989, et l’accès des professeurs formés après le 03 juin 2012 à une promotion au grade de professeur formateur, en valorisant leur expérience professionnelle, le respect du repos hebdomadaire et la valorisation du droit à un congé de maladie. Le collectif des syndicats autonomes prévoit d’organiser une grève de deux jours (26 et 27) février ainsi que des rassemblements au niveau de plusieurs wilayas.
Ania Nait Chalal

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Benghebrit tient à l’algérianité de l’école
La ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghebrit, a fait état, jeudi, de l’attachement de son département à la valorisation des dimensions culturelle, intellectuelle et littéraire algériennes dans le cursus scolaire des élèves, affirmant que ce sont là des éléments fondateurs de la société algérienne et de son identité. Le concours national scolaire Plumes de mon pays s’inscrit, à la fois, dans le cadre de cette approche et des efforts visant à valoriser les pratiques innovantes dans le processus d’enseignement/apprentissage des lettres et des langues, a ajouté Benghebrit, soulignant les mesures prises, dans ce sens, notamment l’octroi d’une place plus importante au patrimoine littéraire algérien, dans toute sa diversité vocable linguistique, dans le processus scolaire des élèves. Affirmant que l’intérêt porté au patrimoine national et à la littérature algérienne n’est pas de simples paroles, la ministre de l’éducation a fait état du déroulement en cours de 3 ateliers au niveau de l’Institut national de recherches en éducation (INRE) portant exclusivement sur la valorisation de la langue maternelle en Algérie. Depuis 2016, le taux d’intégration du patrimoine littéraire national dans les manuels scolaires et supports pédagogiques a atteint 80% outre l’introduction de textes traduits d’auteurs algériens, la généralisation graduelle du projet lecture agréable, la réalisation d’un référentiel national d’apprentissage et d’évaluation de la compréhension de l’écrit de la langue arabe et amazighe et des langues française et anglaise, a-t-elle rappelé.
A. N. C.

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