En ces temps de forte canicule, nombreux sont les citoyens de la ville d’Annaba qui se plaignent du goût et l’odeur repoussants de l’eau de leur robinet.
« il n’y a pas de pénuries qui d’habitude harassent le quotidien des habitants, particulièrement en été, ce sont maintenant, et depuis quelques années déjà, le goût et l’odeur repoussants de l’eau potable qui fait rager les consommateurs. La qualité de ce produit vital a été contestée. Elle est imbuvable, se sont plaints de nombreux citoyens. Sa couleur n’est pas limpide et semble par moment ‘’sale’’. Nous ne pouvons pas consentir de consommer une eau douteuse, ont-ils souligné pointant un doigt accusateur en direction des services des eaux auxquels ils reprochent le manque de sérieux dans le travail. Pour ces consommateurs, l’eau est douteuse et fait craindre les maladies à transmission hydrique bien que les services des eaux affirment qu’elle est potable et que seuls le sur-chauffement d’eau et son indisponibilité dans le barrage Mexa qui est actuellement renforcée par l’eau provenant de Bougous pour espérer améliorer le niveau de l’eau et sa qualité, sont responsables de cette situation. Donc aucun risque pour les consommateurs qui doivent juste essayer de supporter cette eau potable malgré son odeur et sa piètre qualité résultant des champignons favorisés par la température ambiante et la baisse du niveau de l’eau au sein du barrage. Certains consommateurs n’arrivant pas à avaler ce liquide vital ont dû s’orienter vers les magasins pour étancher leur soif. Le goût de l’eau qui nous parvient aux robinets est insupportable, n’étanche guère la soif et attise seulement notre colère, a dénoncé ce vieil homme résidant à la cité 08 mars qui a dit préférer débourser de l’argent pour être au moins sûr d’être à l’abri des éventuelles mauvaises surprises, a-t-il dit en regrettant une situation qui se répète à chaque été. L’eau minérale demeure à ses yeux sûre et de qualité satisfaisante. La qualité de l’eau desservie a été particulièrement critiquée au niveau du quartier les Hongrois, la cité Couba et à Oued D’heb où les ménages se sont plaints du peu d’intérêt accordé à l’alimentation en eau potable destinée au pauvre citoyen éprouvé par un quotidien insupportable et bien contraignant. Ainsi, diront-ils, bien que l’eau coule dans nos robinets, on est encore et encore contraints à recourir à la bouteille d’eau minérale pour être sûr de ne pas tomber malade.
Khadidja B.